«La jeune recherche en sciences sociales au Maghreb : Institutions et acteurs» est le thème choisi par le Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC) pour un colloque international de deux jours prévu à partir d'aujourd'hui. Organisé en partenariat avec l'Université Oran 2 Mohamed Ben Ahmed et l'Université de Béjaïa, «ce colloque international tentera principalement d'objectiver les pratiques de recherche déployées par les jeunes chercheurs au Maghreb, en incluant tous les aspects, que ce soit les sens attribués au rapport au terrain, aux différents paradigmes mobilisés et aux ratés qui peuvent surgir dans une recherche donnée». Il tentera également d'identifier «les transformations qui ont pu s'opérer dans les postures des jeunes chercheurs, les thématiques choisies, et la façon de procéder pour mener sa recherche, en comparaison aux travaux antérieurs menés dans les décennies 1980 et 1990».

Les communications et autres débats seront articulés autour de six thématiques principales indiquent par ailleurs les organisateurs du colloque international.

D'abord, il s'agira de présenter un état des lieux de la jeune recherche en sciences sociales et humaines au Maghreb avant d'exposer les expériences de recherche décrites par les jeunes chercheurs. Il sera également question de mettre la lumière sur «le sens des transformations de la jeune recherche au Maghreb durant la décennie 2000» et d'appréhender «les interactions entre jeunes chercheurs et les acteurs institutionnels (coopération, conflits, formes de soutien ou de distanciation, etc.). Les participants devront également aborder «les enjeux de la formation à la recherche au Maghreb» avant de sortir avec «des perspectives de recherche communes entre jeunes chercheurs du Maghreb».

Le colloque s'inscrira donc nécessairement dans une double temporalité : primo, le présent qui doit permettre de faire le point sur la jeune recherche au Maghreb, dans ses dimensions institutionnelles, scientifiques et administratives.

Secundo, l'impératif est de s'inscrire dans l'avenir, en mettant en exergue de nouvelles perspectives de recherche qui pourraient réunir des équipes maghrébines de recherche à partir de thématiques pouvant être communes aux jeunes chercheurs maghrébins. Il semble, en effet, important de nous projeter résolument et avec force sur le Maghreb qui doit progressivement devenir un espace de recherche familier aux jeunes chercheurs de nos sociétés respectives.