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Ligue des champions d'Europe: Entre formalités et exigences

par Adjal Lahouari

  A vrai dire, on aura aujourd'hui encore des chocs très attrayants à Turin et à Lisbonne, deux places fortes du football européen. Juventus-Barcelone, en particulier, c'est tout simplement la finale de l'édition 2015 au terme de laquelle les Catalans avaient conquis leur cinquième étoile aux dépens des Italiens. Le 12 septembre dernier, les Espagnols avaient mis à leur actif une très belle exhibition qui s'est soldée par une confortable victoire de 3 à 0.

Depuis, les hommes d'Allegri ont redressé la situation avec deux victoires aux dépens des Grecs de l'Ompiakos et des Portugais du Sporting. Ces performances ont permis à la « Vieille Dame » de s'installer à la seconde place derrière le Barça. Or, si les Italiens venaient à battre leur rival ce soir, ils le rejoindraient en tête du groupe en attendant le verdict définitif de la sixième et dernière journée de cette phase de groupes. Force est de reconnaître que ce ne sera pas facile face à un Barça qui place sur la Liga et qui a retrouvé une défense de fer, avec cinq buts encaissés en dix-sept rencontres, une performance inédite selon les médias espagnols. Or, les coéquipiers de Messi entendent garder la tête du groupe en raison des privilèges règlementaires qui s'y attachent pour la seconde phase. Il y a une autre rencontre également attractive pour la bonne raison qu'elle pourrait ouvrir la voie à la Coupe Europa League, une compétition qui est prisée par les équipes de second rang.

Pour le moment, c'est le Sporting qui se trouve en bonne position, car il accueille son rival grec, Olympiacos, qui n'est pas dénué d'arguments comme l'ont constaté les Blaugrana du FC Barcelone. Dans le groupe A, le Paris SG doit terminer le travail et la réception du Celttic Glasgow s'y prête fort bien.

Le club écossais n'est pas celui de la décennie 60, et son seul objectif est de terminer à la troisième place afin que, Anderlecht, autre grand club des décennies 50/60, ne s'en empare pas. Les Parisiens sont en forme et on ne voit pas comment le Celtic pourrait s'en tirer à bon compte.

Tout au plus, il tentera de limiter les dégâts face à un adversaire largement supérieur. Un tantinet plus équilibré s'annonce le match entre Anderlecht et le Bayern. Nantis d'une confortable avance, les Allemands sont de taille à s'imposer à Bruxelles, à moins d'une très grosse défaillance de leur part.

Pour l'Atletico Madrid, on peut dire que les carottes sont cuites après trois résultats nuls, ce qui est très loin des espérances de la part d'une équipe habituée aux honneurs de la Ligue des champions.

Les hommes de Diego Simeone, qui ont contré le Real Madrid samedi soir, reçoivent l'AS Rome, c'est-à-dire le leader. Même en cas de victoire, les Colchonéros ne pourront viser que l'Europa League, une finalité à laquelle personne ne s'attendait.

Chelsea, en seconde position, se déplace en Azerbidjan pour y affronter la lanterne rouge Qarabag, et paraît de taille à rafler la mise.

Dans le groupe A, c'est le gros suspense entre le FC Bâle et le CSKA Moscou, qui occupent conjointement le second rang, Manchester United étant hors de portée.

Force est de dire que les Russes sont en position de force chez eux où ils recevront Benfica, l'une des plus grosses déceptions de cette phase et dont le compteur est toujours bloqué à zéro.

Aujourd'hui à 18h00

CSKA Moscou (Rus) - Benfica (Por)

Qarabag (Aze) - Chelsea (Eng)

Aujourd'hui à 20h45

Juventus (Ita) - FC Barcelone (Esp)

Anderlecht (Bel) - Bayern Munich (Ger)

Atletico Madrid (Esp) - AS Rome (Ita)

Bâle (Sui) - Manchester United (Eng)

Paris SG (Fra) - Celtic Glasgow (Sco)

Sporting Portugal (Por) - Olympiakos (Gre)