Pas moins de 30 personnes, victimes d'un début d'asphyxie au monoxyde de carbone, ont été sauvées au cours des 20 premiers jours du mois de novembre en cours.

Selon le responsable de la cellule de communication de la Protection civile, le lieutenant Noureddine Tafer, les différentes unités des pompiers sont intervenues huit fois, et ce durant la période s'étalant du 1er jusqu'au 20 du mois de novembre en cours. L'ensemble de ces interventions a permis d'apporter des secours et de sauver in extremis, d'une mort certaine, pas moins de 30 personnes, dont cinq hommes, 10 femmes et 15 enfants. Et d'indiquer que, malgré plusieurs campagnes de sensibilisation effectuées par les éléments de la Protection civile en coordination avec d'autres partenaires, à l'instar notamment de la Société de la distribution de l'électricité et du gaz, la mauvaise utilisation de cette énergie n'en finit pas de semer drame et désolation au sein de familles entières.

En effet, malgré tous les conseils des spécialistes, les appareils de chauffage, chauffe-eau et autres «tabouna» ou réchaud traditionnel, anciens et souvent défectueux, continuent à faucher des vies humaines innocentes surtout parmi les enfants. Et dans ce cadre, le bilan comparatif des dégâts causés par le monoxyde de carbone, concernant la période des 10 premiers mois de l'année 2017 par rapport à celle de 2016, est encore plus indicatif.

Ainsi, la même source de la Protection civile fait état de trois morts en 2017 en augmentation d'un décès par rapport à la même période de l'exercice 2016. Le même bilan relève que 122 personnes ont été secourues, une augmentation de 82% par rapport à l'année d'avant, tandis que les interventions ont été au nombre de 83 en augmentation de 88% par rapport aux mêmes 10 premiers mois de 2016.