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Constantine - Lotissement «El Menia»: Les souscripteurs reviennent à la charge

par A. El Abci

Les souscripteurs au lotissement d' ?El Ménia', sont revenus à la charge, hier, en tenant un sit-in devant le cabinet du wali pour protester contre les lenteurs, des travaux de viabilisation et d'aménagement des accès à leurs différents lots de terrain. Selon le président de leur Association, Mohamed Chérif Meslem, «c'est inimaginable, cela fait maintenant 30 ans que nous attendons pour construire, maisons et locaux de commerce, mais en vain. Les choses ne bougent pas, ou si peu et à l'allure d'un escargot, qu'il y a lieu de se demander ce qui se passe». «C'est d'ailleurs la 1re réaction du nouveau wali, A. Saidoune qui, une fois mis au courant, a été surpris par l'énormité du retard, en nous promettant d'y remédier, demandant de lui donner le temps d'étudier le dossier», dira notre interlocuteur. Et de poursuivre «près d'un mois et demi après, nous sommes revenus et la proposition du wali a consisté à nous faire signer des engagements, chacun des souscripteurs, individuellement, déclarant avoir accepté à ce que la viabilisation dudit lotissement soit faite, partiellement et en trois tranches. La première a trait au réseau d'assainissement, puis suivent après celui de l'électricité et du gaz et l'alimentation en eau potable (AEP). L'enveloppe financière nécessaire pour ces travaux de viabilisation et aussi des accès, est estimée, toujours selon le wali, à 40 milliards de centimes. Montant qui sera dégagé des revenus de la vente des lots de la partie restante du lotissement d' ?El Ménia' et ce, par mise aux enchères ou tout autre mode», expliquera-t-il. Et notre interlocuteur, d'ajouter que «le wali a alors insisté sur la signature des engagements individuels, en nous promettant de nous contacter dans une vingtaine de jours, pour nous donner une réponse définitive. Malheureusement cela fait à présent plus d'un mois et demi, que nous sommes rivés sur nos téléphones, sans résultat. Et dans ce cas, dira-t-il, nous nous sommes résolus à venir voir les nouvelles, mais pas de chance on nous dit que le 1er responsable de la wilaya est absent. Alors nous avons décidé de demeurer sur place le reste de la matinée, en brandissant des pancartes sur lesquelles figurent nos réclamations et ce que nous endurons, à l'instar de notre calvaire qui dure depuis 1988, soit 30 ans d'attente barakat, nous voulons entrer en possession de ce qui nous appartient, la viabilisation et les accès au lotissement c'est quand même des travaux énormes, nous ne voulons pas attendre des années encore, etc. Nous voulons voir le wali en personne», fera savoir leur représentant.