Le
secteur de l'Education serait-il fiévreux, nécessitant une thérapie ? De toute
manière, les résultats scolaires de ces dernières années sont considérés comme
en deçà des attentes, le baccalauréat en est l'exemple parfait;
la wilaya de Tébessa traîne les pieds en queue de peloton. L'état des lieux
fait réagir les autorités de la wilaya; le wali Attallah Moulati, en personne, en
a parlé lors de la dernière session de l'APW, allant jusqu'à annoncer la tenue
prochainement d'assises consacrées à ce dossier. Des assises pour évaluer,
étudier, diagnostiquer et proposer des remèdes, sur le comment et le pourquoi
d'une telle situation, concernant des résultats d'examen en net recul, ne
reflétant en aucun cas toutes les ressources mobilisées pour que l'éducation et
l'enseignement dans tous ses paliers soient à un niveau acceptable. De ce fait,
les assises seront organisées en présence de tous les partenaires sociaux,
corps enseignant et autres, mais aussi des gestionnaires des établissements
éducatifs. Sureffectif dans les classes dû surtout au retard dans la
réalisation de nouvelles infrastructures scolaires. Une profonde réflexion
devra être braquée sur les causes réelles d'un échec qui ne dit pas son nom. Ce
sera aux professionnels de l'éducation de dire comment on est arrivé là. Est-ce
seulement un problème de déficit en conditions de solarisation, notamment dans
certaines zones isolées ? Ou encore la problématique touchant à la qualité du
personnel pédagogique ? Force est de constater que les scores médiocres sont
enregistrés et le dysfonctionnement affectant le secteur n'est plus un secret
pour personne. L'appel du wali pour la tenue d'assises vient à point nommé,
tant qu'il est temps, car la situation pourrait empirer, si toutefois aucune
décision ne sera prise.