La brigade de recherche de la Gendarmerie nationale de Chéraga (Alger) vient de mettre un terme aux agissements
d'un individu qui escroquait des citoyens en lançant des appels par le biais de
réseaux sociaux pour attirer ses victimes, en prétendant détenir une société
spécialisée dans le commerce de mobilier de bureau et de différents
accessoires, en les informant aussi qu'il possédait des succursales dans de
nombreuses wilayas du pays. Utilisant des techniques modernes pour accéder aux
différents comptes sur les réseaux sociaux du mis en cause, les investigateurs
découvrirent la véritable identité de cet individu, originaire de la wilaya
d'Annaba, et que la société qu'il prétend détenir est en réalité inexistante,
de même que les différentes succursales qu'il prétendait avoir ouvertes. Le but
exact des annonces qu'il passe par le biais des réseaux sociaux est d'escroquer
les gens qui lui font confiance et qui croient faire des affaires avec lui.
D'ailleurs, l'une de ses victimes est un commerçant exerçant à Chéraga qui s'est fait escroquer d'une somme de deux
milliards de centimes en mobilier de bureau, en lui remettant un chèque
bancaire sans provisions et en présentant des documents officiels falsifiés.
Bénéficiant d'une commission rogatoire, les gendarmes se déplacèrent jusqu'à
Annaba où ils purent identifier formellement le mis en cause et l'arrêter. Lors
de la perquisition effectuée à l'intérieur du garage du suspect, les enquêteurs
découvrirent 11 faux cachets humides portant des noms de diverses entreprises
commerciales, de faux registres de commerce concernant différentes entreprises
économiques ainsi que des chèques bancaires et divers documents. Continuant
leurs recherches, les gendarmes se rendirent compte que le mis en cause faisait
l'objet de plusieurs mandats d'arrêt délivrés par des instances judiciaires ou
était déjà en jugement dans d'autres juridictions. L'escroc étendait ses
activités entre Alger, Tlemcen, Oran, El Tarf et
Annaba. Il a été présenté, au terme de l'enquête, devant la justice et placé en
détention préventive en attendant de statuer sur son cas.