Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Société de gestion des terminaux marins à hydrocarbures: Tension après le licenciement de 7 agents à Skikda

par A. Boudrouma

Jugeant abusive la décision de licenciement prise par le directeur régional de la Société de gestion et d'exploitation des terminaux marins à hydrocarbures (STH) à l'encontre de 7 de ses agents travaillant au nouveau port de Skikda, le comité de participation de la société de sécurité et de protection, la Sarl 2 SP, a réagi en saisissant l'inspection du travail de la wilaya de Skikda. Il est reproché au directeur de STH d'avoir pris la décision sans motif valable ni même respecté les procédures réglementaires, notamment le conseil de discipline. Selon les termes du communiqué, ce «directeur n'est pas à son premier dépassement du genre» et nourrirait des «sentiments de haine vis-à-vis de la Sarl 2 SP, puisque depuis son installation à la tête de cette entreprise, il y a eu au total 12 agents victimes de ses décisions».

Le représentant du comité de participation est arrivé à déduire «sur la base d'enquête que le directeur de STH ne veut pas de 2 SP comme partenaire en matière de sécurité, inexplicablement, en dépit de sa compétence reconnue par de nombreuses entreprises publiques et privées». Il signale au passage que de nombreuses tentatives ont été engagées avec ce directeur pour calmer la situation mais en vain. Enfin, il a tenu à dénoncer les manquements de STH à ses devoirs envers les travailleurs de 2 SP qui sont privés de certaines commodités, absence de toilettes, manque de bureau pour l'exécution des missions de façon normale, absence totale de conditions d'hygiène, de santé et de sécurité, refus de remise du plan de prévention et de sécurité des installations du site?

C'est pour cette raison qu'il a été décidé d'observer un sit-in de solidarité avec les travailleurs licenciés, lundi 20 novembre à 9 heures devant l'entrée poste 3 de la plateforme pétrochimique brandissant la menace de recourir à d'autres voies plus radicales encore si aucune solution n'est trouvée au problème notamment la réintégration des agents licenciés et l'arrêt des menaces et intimidations des travailleurs.