Il continue de pleuvoir
presque sans arrêt depuis la nuit de vendredi jusqu'à dimanche derniers. Plus
de 60 mm, selon les services des ressources en eau de la wilaya d'El-Tarf. Ce qui augure d'une année prometteuse pour les
agriculteurs, qui n'espéraient pas tant après les méfaits du manque d'eau de
l'année passée dont l'impact s'est négativement ressenti sur leurs cultures
comme la tomate industrielle, avec des rendements en deçà des prévisions
habituelles, les agrumes et les autres cultures maraichers. Cela a entraîné une
nette diminution des réserves en eau, à l'image du barrage de Chéfia d'une contenance de 165 millions de m3 a atteint le
seuil critique de 20 millions de m3 du fait des faibles précipitations de l'an
passé. D'où une rationalisation drastique dans les besoins en irrigation
seulement 10 millions de m3 dictées par le ministère des Ressources en eau, au
lieu des 32 millions habituelles. A cela s'est ajoutée
les pénuries dans la distribution en eau potable dans la wilaya de Annaba qui
ont engendré un vaste mouvement de protestation. Ces précipitations qui ont mis
du baume dans les cœurs des agriculteurs. Cependant, comme d'habitude, elles
ont charrié leur lot de désagréments comme ces flaques d'eau qui se sont
formées dans de nombreuses villes et villages des plaines de la région comme Dréan, Echatt, Ben M'hidi et Besbès. Egalement, des
coupures d'électricité étaient aussi inévitables ici et là ainsi que des
dérangements dans les téléphones et l'internet.