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D'importants dégâts matériels et une peur panique des riverains: Un incendie ravage le Souk el Fellah d'Aïn El-Turck

par Rachid Boutlélis

Un incendie s'est déclaré avant-hier dans la soirée à l'intérieur de l'ex-Souk el Fellah sans faire de victime, fort heureusement. Selon des sources policières, le feu s'est déclaré dans trois baraques érigées à l'extérieur avant de se répandre à l'intérieur où les flammes ont ravagé sept locaux commerciaux. L'incendie, qui a été circonscrit à temps par les sapeurs-pompiers, menaçait de se répandre vers les autres locaux. Les flammes ont occasionné des dégâts matériels considérables. L'incendie a semé une véritable panique parmi les riverains des abords immédiats. A l'heure où nous mettons sous presse, la police scientifique s'affairait à la recherche d'indices susceptibles de révéler les circonstances exactes à l'origine du sinistre. Selon une source proche du dossier des biens communaux, ce Souk el Fellah a été mis en concession en 1999 pour une durée de 90 ans. Il est utile de signaler dans ce contexte que la livraison du marché de proximité et des locaux commerciaux tarde toujours. La situation de déliquescence dans laquelle végètent depuis des années les 100 locaux commerciaux ainsi que le marché de proximité, installés à Aïn El-Turck, ne semble, a priori, pas encore près de connaître son dénouement. Ce malheureux état de fait, vivement décrié par les bénéficiaires et par les riverains, a été à l'origine de plusieurs sit-in où les concernés ont exprimé leur ras-le-bol. Notons que les 370 locaux commerciaux inscrits dans le cadre des dispositifs Cnac, Ansej et Angem, n'ont toujours pas été occupés par leurs bénéficiaires , au même titre que le marché de proximité sis dans le quartier Nakhil. La confection des listes des bénéficiaires, ayant été à chaque fois vivement contestée par les postulants, qui n'ont pas hésité a manifester et même à assiéger l'APC et la daïra d'Aïn El-Turck. Cependant, les bénéficiaires refusent toujours d'occuper leur nouveau lieu de travail, invoquant notamment la détérioration des locaux, l'absence d'électricité et d'eau courante ainsi que l'éloignement, voire l'isolement des lieux en ce qui concerne ceux installés dans le quartier d'El Bahia, situé à mi-chemin du village côtier de Cap Falcon. Du coup, la décision de délocaliser l'actuel marché de fruits et légumes de la commune est renvoyée aux calendes grecques, au grand dam des habitants domiciliés à l'intérieur et aux abords immédiats, qui ne cessent de dénoncer les multiples contraintes et autres désagréments causés sur leur cadre de vie.