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Constantine - Tenue de meetings: Les chefs de daïra pour donner les autorisations

par A. E. A.

  La direction de la réglementation et des affaires générales (DRAG) a donné délégation aux chefs de daïra de signer et délivrer les autorisations pour la tenue de meetings politiques, durant l'actuelle campagne électorale pour le rendez-vous du scrutin du 23 novembre prochain. Ainsi, les listes de candidats indépendants ou appartenant à des partis en lice pour le scrutin en question, pour toute exploitation des salles et des espaces réquisitionnés pour les rassemblements populaires à cet effet, sont concernées par cette disposition après le dépôt des demandes 72 heures avant la date de la tenue du meeting. Selon le représentant de la DRAG, Fayçal Aouati, l'autorisation pour l'organisation de tout rassemblement politique est obligatoire conformément à la loi organique relative aux élections. La demande doit être faite trois jours avant le rendez-vous projeté, et pour les prochaines élections locales, ce sont les chefs de daïra qui sont habilités à délivrer et signer les autorisations pour la tenue de meetings, ajoute-t-il. Cette décision, explique le même responsable, a été prise dans un souci de décentraliser l'opération et aussi pour les raisons, nombreuses, de non-respect du programme initial. Et de donner l'exemple de cas vécus auparavant, où des formations politiques surprennent l'administration, en demandant le report du rassemblement prévu pour des raisons multiples. Faisant fi, donc, de la programmation officielle et des obligations de l'administration qui est contrainte de se préparer et d'acquiescer. «Et j'en profite, note-t-il, pour expliquer aux partis politiques et aux candidats indépendants que les espaces réservés pour lesdits rassemblements nécessitent une gestion avec mobilisation des employés et des services compétents pour l'encadrement».

Et d'ajouter que « s'il est vrai que nous sommes en pleine campagne électorale, il y a lieu de ne pas oublier que ce n'est pas pour autant que nous allons abandonner ou bloquer les autres activités propres à ces espaces, qui ont trait à la culture, au sport ou autres. Et je dis aux concernés que les autorisations leur seront délivrées et l'administration fera tout son possible pour les satisfaire, mais il ne faut pas exagérer ».