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La grande opération de nettoyage de la ville se poursuit: Près d'une soixantaine de décharges sauvages éradiquées

par D. B.

La grande opération de nettoyage hebdomadaire initiée par la wilaya d'Oran en collaboration avec les daïras et les communes se poursuit toujours, apprend-on auprès de la wilaya d'Oran. L'opération qui mobilise, chaque samedi, plus de 400 camions et 800 agents, a permis, selon un premier bilan, d'éradiquer près d'une soixantaine de décharges sauvages à travers les différents quartiers d'Oran et dans les communes du groupement d'Oran.

L'opération a permis en outre d'enlever les déblais rejetés au niveau des grands périphériques. Nos interlocuteurs indiquent qu'un plan d'intervention a été établi par la wilaya d'Oran sur la base du recensement des points noirs effectué par les secteurs urbains d'Oran ainsi que par les communes de Bir El Djir, Es Senia, et Sidi Chahmi. Au total, 80 points noirs sont ciblés par les équipes de nettoyage, en plus de l'opération d'enlèvement de déblais. Cette vaste opération de nettoyage d'envergure, qui se poursuit toujours, touchera plusieurs quartiers d'Oran. Elle a été lancée il y a plus d'un mois, ciblant les points noirs qui altèrent l'image de la capitale de l'ouest du pays.

Cette initiative fait suite à des instructions données par le wali d'Oran, Mouloud Cherifi, appelant également à l'implication tant de la société civile que des entreprises publiques et privées.

Cette campagne, première du genre, pour laquelle ont été mobilisés d'importants moyens matériels et humains, notamment plus de 500 camions, une centaine d'engins de travaux publics et 800 agents, se déroule chaque week-end. Elle vise à éradiquer les décharges sauvages qui commencent à prendre de l'ampleur au niveau même des grandes communes de la capitale de l'ouest du pays et même dans les quartiers du centre-ville, de l'avis des responsables du secteur eux-mêmes.

Le toilettage de la capitale de l'ouest du pays est l'un des chevaux de bataille des pouvoirs publics, la ville, réputée pourtant pour être la locomotive du tourisme dans le pays, ayant atteint un degré jugé inquiétant de dégradation de l'environnement.