Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

JS Kabylie: C'est la bouteille à l'encre !

par M. B.

Après un semblant d'accalmie qui n'a pas duré longtemps, la JSK semble avoir renoué avec ses vieux démons. En effet, le président du directoire Hamid Sadmi, installé depuis quelques mois seulement après la destitution de Mohand Chérif Hannachi, est à son tour poussé vers la porte de sortie. Sadmi à qui on reproche ses promesses non tenues concernant l'ouverture du capital et la concrétisation du projet d'investissement du groupe italien Cavallo Rocco, devait se présenter devant les membres du conseil de surveillance le 7 novembre prochain afin qu'il apporte des explications sur son projet mais, avec le report de la rencontre face à l'ESS, il sera certainement appelé à se présenter devant le conseil avant ou après le match suscité. A en croire des sources dignes de foi et proches de la famille de Sadmi, ce dernier n'est pas contre l'idée de rendre le tablier. Il aurait même avoué à ses proches que cette situation et la pression à laquelle il fait face quotidiennement ne l'arrange pas sur le plan de la santé. Dans le camp des actionnaires, c'est le même son de cloche car eux aussi semblent avoir perdu confiance en Sadmi. Certes, en deux mois, il ne pouvait pas tout changer, car ne disposant pas d'une baguette magique, mais le fait d'avoir fait d'énormes promesses lui a valu d'être lâché par les actionnaires et même par les supporters qui ne demandaient que l'ouverture du capital pour permettre à celui ou à ceux qui disposent de moyens financiers de reprendre le club. En tout cas, dans l'entourage de la JSK et avant même la tenue de cette réunion importante qui scellera le sort du président du directoire actuel, la succession de Hamid Sadmi fait déjà l'actualité. Des noms sont évoqués ça et là dont ceux de Chérif Mellal, de Lakhdar Madjene, de Saïd Zouaoui et récemment d'Aït Djoudi. Le premier veut acheter la majorité des actions, mais risque de se heurter à un refus catégorique de la part des autres actionnaires, ce qui hypothéquerait sa venue, alors que Madjene et Zouaoui comptent reprendre le club avec un groupe d'industriels. Azzedine Aït Djoudi, lui, espère intégrer la SSPA en tant qu'actionnaire. Ce dernier, qui n'est autre que l'enfant du club, a manifesté son désir d'investir à la JSK pour peu que la situation qui prévaut actuellement au sein du club s'éclaircisse. Pour ce qui est de la barre technique, l'entraîneur Jean Yves Chay poursuit sa mission le plus normalement du monde et essaye tant bien que mal de protéger les joueurs d'un éventuel conflit avec la direction.

Or, même si le technicien français n'a pas évoqué son avenir, il a tout de même précisé qu'il rencontrera Sadmi pour faire le point sur cette situation.