La gestion de la ville se fera désormais en adoptant une stratégie
autre que l'actuelle méthode de travail qui semble obsolète. Elle servira
surtout à mieux cerner les problèmes d'une manière générale. Mascara vient
d'être scindée en cinq secteurs urbains dont chacun
est pris en charge dans tous les aspects par un chef de zone, un directeur de
l'exécutif assisté de cadres, employés et ouvriers qui œuvrent journellement
sur le terrain. Leur mission se caractérise par la mise à niveau de ces
secteurs en matière d'entretien, de préservation de l'environnement,
d'embellissement, de réparation de l'immobilier public et la prise en charge de
toutes les préoccupations des habitants.
Ce mode de gestion décentralisée permet aux équipes respectives de
se consacrer à certaines tâches dont le ravalement de façades,
l'assainissement, l'éclairage, l'entretien des chaussées et trottoirs, le
ramassage des ordures, notamment. Les cinq commissions se sont réunies mardi
sous la présidence du wali pour évaluer le bilan de la première phase des zones
réparties. Les chefs de secteur ont tous présenté des exposés appuyés avec des
photos avant travaux et après travaux faisant ressortir l'évolution de chaque
opération sur les sites. Tenant compte des remarques faites à l'effet de
rectifier le tir ou de continuer, les intervenants retourneront sur le terrain
pour activer leur chantier et se préparer au prochain constat dans les vingt
jours qui suivent. Les seconds rapports une fois approuvés, l'assistance
passera à une autre étape de visite sur le terrain en plus d'une rencontre avec
les citoyens de chaque quartier.