L'élimination du MC Alger en quart de finale de la Coupe de la CAF par le Club Africain (2-0), dimanche soir au stade de Radès à Tunis a été un véritable hold-up.

N'ayant gagné que sur le score étriqué de 1-0 au match aller, le Mouloudoia n'a pas réussi à préserver son maigre acquis devant un adversaire qui était décidé d'arracher la qualification par tous les moyens. L'entraineur du MCA, le Français Bernard Casoni, a déploré ce qui s'est passé, accusant directement l'arbitre de la rencontre qui a sifflé «un penalty imaginaire», ce qui avait permis aux Tunisiens d'ouvrir la marque.

L'arbitre a également fermé les yeux quand des ballons ont été lancés sur le terrain, alors que le Mouloudia menait une action offensive. L'arbitre burundais n'a pas bronché et n'a pas sanctionné les dirigeants du Club Africain, a encore déploré Casoni. L'entraineur du MCA a tenu à rappeler que le président de la commission d'arbitrage à la CAF est un Tunisien, ce qui explique cette mascarade. Toutefois, il faut aussi relever que le secrétaire général du MCA a failli à sa mission car il n'avait pas eu le réflexe de formuler des réserves techniques sur place. Le règlement lui permet de formuler des réserves sur le jet des ballons dès l'arrêt de la partie. Par ces réserves, le club adverse aurait pu être sanctionné. Sur le plan technique, le MCA a fourni une belle prestation, arrivant à bousculer son adversaire en deuxième mi-temps notamment. Toutefois, le Mouloudia a manqué de réussite devant un adversaire soutenu par un nombreux public. Le Mouloudia aura en fait raté sa qualification à l'aller au 5-Juillet lorsque ses joueurs avaient raté un nombre incalculable d'occasions. Le MCA regrettera certainement cette élimination, mais le club aura gagné en confiance puisque le groupe semble se reconstituer, ce qui devrait permettre à l'équipe de repartir du bon pied dans le championnat national.