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Ce qui s'est passé ce dimanche
au stade de Radès n'honore guère le Club Africain qui
s'est qualifié pour les demi-finales de la Ligue des champions d'Afrique en
usant de procédés d'un autre âge, alors que la délégation tunisienne a été
reçue royalement à Alger lors de la manche aller où les dirigeants mouloudéens étaient aux petits soins. C'est une bonne leçon
à méditer pour le MCA et sa direction qui doit savoir qu'en Afrique, outre la
guerre psychologique qui est déclenchée avant le début des hostilités, le jeu
de coulisses est omniprésent même si on est une grande équipe. Battu à l'aller
à la régulière il y a quelques jours à Alger où le Club Africain a frôlé même
la correctionnelle compte tenu de la supériorité manifeste du représentant
algérien, la direction du club tunisien, rompue certes aux compétitions
africaines mais qui a perdu de sa superbe ces dernières années pour se trouver
en mauvaise posture cette saison en championnat, a bien préparé son coup pour
éviter la montée au créneau de ses ultras. Et SVP, ces dirigeants ont trouvé en
la personne du responsable de l'arbitrage au sein de la CAF qui n'est autre que
le Tunisien Tarek Bouchamaoui un bon allié qui mit à
leur disposition le referee du Burundi, Thierry Nkurunziza,
pour les sortir de cette impasse. Ce dernier, conforté certainement par son
responsable pour la suite de sa carrière, a fait le sale boulot et porté
d'entrée un coup au moral des Algériens en accordant un penalty imaginaire aux
Tunisiens, tout en fermant les yeux sur les nombreuses agressions dont furent
victimes les camarades de Chaouchi, outre les actes anti-jeu.
Le comble dans tout cela, c'est la durée du temps additionnel qui a fait sourire tout le monde. A priori, on commence à regretter l'ancien président de la FAF, Mohamed Raouraoura, et l'absence de compétences algériennes dans les différentes commissions de la CAF qui pouvaient non pas nous donner un coup de main mais... Donc, les dirigeants du MCA ne doivent pas se taire et le président de la FAF Khierredine Zetchi est appelé à réagir pour interpeller le président de la CAF, Ahmad Ahmed, qui a mis fin au règne de Aissa Hayatou et de la corruption comme il l'a souligné à son intronisation, pour se pencher sur cette affaire qui risque de faire tache d'huile et ouvrir une enquête comme l'a si bien fait la FIFA en radiant à vie le referee ghanéen, Joseph Odartei Lamptey. Ce dernier, déjà sanctionné par la CAF, a été suspendu à vie par la FIFA, pour avoir manipulé le résultat du match Afrique du Sud-Sénégal (2-1) le 12 novembre dernier, en qualifications du Mondial 2018 en accordant un penalty pour une main qui n'existait pas. |
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