Dans la soirée du lundi 19 septembre, la population du quartier de Bentellis, surplombant la voie conduisant à la gare routière Est, a été surprise et secouée par l'éclatement d'une conduite d'eau potable.

«Une conduite principale énorme localisée sur l'accotement droit de cette voie et d'où jaillissait un geyser d'eau atteignant les 5 mètres de hauteur», nous ont indiqué des citoyens.

Interrogés, des membres du comité de quartier des Mûriers nous ont confirmé l'incident en signalant l'inquiétude grandissante au sein de cette population qui a été complètement prise de court.

Une heure après l'incident, une équipe technique de la SEACO, munie d'une rétrochargeuse, est intervenue pour entreprendre des recherches afin de localiser avec exactitude l'endroit où s'est produite la fuite, afin de lancer les travaux de réparation, ont ajouté nos interlocuteurs. Malheureusement, ont-ils déploré, l'inconvénient pour la population est que l'équipe de la SEACO a commencé d'abord par couper l'approvisionnement en eau de toute la cité, une procédure de contrainte. Et, à l'heure où l'on vous parle, les robinets se trouvent complètement à sec parce que les habitants ont été surpris par la fuite et qu'ils n'ont donc pas pris la précaution de stocker l'eau dont ils auront besoin.

Interrogés sur la cause de l'éclatement de la conduite, les membres du comité de quartier ont estimé que la conduite qui a éclaté a été affectée sans aucun doute par la charge des camions poids lourds qui circulent sans cesse sur cette voie.

Quoi qu'il en soit et durant la journée d'hier, les habitants de la cité Bentellis étaient dans le désarroi, à cause du manque d'eau, d'autant plus que les services de la SEACO n'ont donné aucune information sur la durée des travaux en cours pour réparer cette fuite. «Nous craignons vivement que l'opération de réparation ne dure des journées entières et que nous allons supporter longtemps la sécheresse», nous ont confié avec inquiétude des citoyens du quartier qui tournent leur regard vers le secteur urbain des Mûriers pour, éventuellement, les approvisionner aux citernes. Pour en savoir plus, nous avons vainement tenté de joindre la SEACO.