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ASB Maghnia: L'entraîneur Boussafi ne fait pas l'unanimité 

par Chergui Abdelghani

Bien que le championnat n'ait pas encore débuté, l'entraineur de l'AS Maghnia, Karim Boussafi, est au centre des critiques de beaucoup de supporters, et même une cible chez les plus chauvins. Pour eux, l'entraineur est en grande partie responsable de la mauvaise préparation de l'équipe et des quatre défaites subies par les camarades de Miloud Cherifi en matchs amicaux depuis l'entame de la préparation. L'on reproche aussi au coach de n'avoir pu dégager l'équipe type capable d'entamer le championnat dont le coup d'envoi est prévu samedi prochain. Bien que les résultats en matchs amicaux aient peu d'importance, les fans du club ne sont guère convaincus de la manière de leur équipe qui, selon eux, a perdu son football depuis l'arrivée de Boussafi. «Cela fait des années que notre équipe n'a pas disposé d'un tel effectif.

Tous les moyens ont été mis à la disposition de l'entraineur afin d'assurer une bonne préparation mais, malgré la richesse de l'effectif, l'équipe n'est pas prête pour le championnat, alors que tous les supporters tablent sur une bonne saison et, pourquoi pas, jouer les premiers rôles», diront les fans pour mettre la pression sur la direction afin qu'elle limoge Boussafi. Ce dernier, quant à lui, ne veut pas se laisser abattre, et affirme que l'équipe aura un autre visage durant la compétition officielle et que les résultats des matches amicaux ne sont pas une référence. «C'est vrai que l'équipe a eu du mal à aligner les bons résultats au cours des matchs amicaux, mais ce n'est qu'une préparation où l'entraineur est obligé de faire tourner l'effectif, tout en testant plusieurs variantes afin de dégager le onze-type, que j'ai déjà dans la tête. Il se peut qu'on perde dix matches amicaux, alors que le championnat est une autre paire de manches où je suis obligé d'aligner les meilleurs. Il ne faut pas se compliquer la vie, car il n'y a pas le feu ! il faut rester concentré et continuer à travailler. C'est à la fin de l'aller qu'on doit faire le bilan», dira en substance le driver asémiste. L'avenir nous dira si cet optimisme est fondé.