Les souscripteurs aux 304 logements LSP, situés à l'UV 18 de la nouvelle ville de Ali Mendjeli, sont revenus à la charge, hier, en tenant un énième sit-in devant le cabinet du wali et ce, pour solliciter son intervention pour une reprise des travaux qui sont à « l'arrêt depuis plus de deux mois maintenant », disent-ils. Selon leur représentant, Amir, « c'est là notre 40e rassemblement de protestation et malheureusement sans grand résultat, les choses font du surplace ». Et d'expliquer que le taux de réalisation n'est qu'à près de 40% bien que le projet date de 2008, soit bientôt une décennie, en sus et au désespoir des souscripteurs, les travaux sont à l'arrêt et le chantier est actuellement fermé depuis juin dernier. En effet, le promoteur a fini par reprendre les travaux après une interruption de trois ans et cela, seulement suite à des mises en demeure du directeur du logement et du précédent wali, mais juste après le départ de celui-ci lors du dernier mouvement opéré dans le corps des walis, il a fermé une nouvelle fois le chantier, toujours selon notre interlocuteur. Et de faire savoir qu'« en outre, le promoteur continue à proférer des menaces contre ceux qui ne s'acquitteront pas de la somme de 35 millions de centimes. Et à cet effet, il procède à la convocation des concernés par huissier de justice ».

Reçus par le chef de cabinet, les protestataires se sont vu dire que le promoteur sera contacté pour une reprise à court terme du chantier. Le même promoteur est également en charge de 306 logements du même genre, situés à l'UV 01, dont 40 souscripteurs ont tenu eux aussi un sit-in à côté du premier et dont les logements sont déjà réalisés et attribués à leurs titulaires, à l'exception de 40 cas. « Nos appartements sont prêts, affirme un concerné, mais notre affaire est encore en cours devant la justice ». Les concernés n'ont pas été reçus au cabinet et se sont résolus à se disperser.