P résidant le conseil de wilaya, le nouveau wali a saisi l'opportunité devant l'ensemble des gestionnaires des daïras et communes pour parler des obligations professionnelles de chacun d'eux, exposant une nouvelle feuille de route. Il a également rappelé à l'ordre certains de ces cadres locaux pour les lacunes graves qu'il a constatées lors de ses premières sorties. Il a remarqué que des daïras sont au diapason de leur développement alors que d'autres accusent un retard considérable ou sont tout simplement à côté de la plaque, sombrant dans l'indifférence. En manifestant sa désolation, il a cité ces localités en fustigeant les chefs de daïra concernés qui se désintéressent de leur travail et privent les populations de ce à quoi elles aspirent, l'amélioration de leur cadre de vie.

Il est inconcevable de laisser tout un village sans gaz naturel et dont les travaux sont à l'arrêt depuis quatre ans sans se soucier des causes ou d'ouvrir une bibliothèque sans internet ou bien faire venir une infirmière uniquement pour l'inauguration de la salle de soins et la faire partir après. Un lycée qui ouvre sans directeur, une antenne administrative non structurée et tant d'autres exemples que la raison ne peut accepter, et surtout quand ils sont dénoncés par les citoyens. Il a fallu l'implication du wali pour que tout soit réglé dans la semaine avec la mise en service du gaz pour le 20 septembre. Le même responsable tient absolument à ce que ce genre de cas soit posé au moment voulu en conseil de wilaya afin qu'une solution soit apportée à ces problèmes. Sinon il avertit que lors de ses visites il le saura de la part des habitants des localités et là les gestionnaires locaux seront mis dans un face à face avec leurs administrés pour répondre de leur manière de gérer. A cet effet, il accorde un sursis à ces gestionnaires qui ont une dernière chance pour se ressaisir et achever comme il se doit les programmes de l'Etat.