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Et vogue la galère pour l'équipe
nationale A'. Un petit tour et puis s'en va pour les camarades du dernier
rempart Rahmani qui ont perdu une bonne opportunité
de se qualifier pour la phase finale de la CHAN 2018 au Kenya et de s'afficher
aux yeux de l'entraîneur national Lucas Alcaraz pour
une promotion chez les A. Une fois de plus, la faute
n'incombe pas aux joueurs ni au staff technique, car on ne peut pas préparer un
tel rendez-vous avec des joueurs regroupés à la va vite pour un petit stage de
quelques jours au centre de Sidi Moussa, d'autant plus qu'en face, on avait
affaire à une équipe libyenne, certes loin d'être un foudre de guerre, mais qui
était mieux armée que la nôtre d'autant que son ossature est celle de l'équipe
nationale A dont la majeure partie des joueurs proviennent du Ahly de Tripoli, toujours en lice en Ligue des champions
d'Afrique. Donc en fin de compte, le miracle comme l'espéraient les
amoureux des Verts n'a pas eu lieu, eux qui fondaient de grands espoirs pour
voir les camarades de Bendebka renverser la tendance
après le ratage de Constantine ce vendredi à Sfax. Même si les protégés de
Lucas Alcaraz ont montré de meilleures dispositions
comparativement à la manche aller, il n'en demeure pas
moins qu'ils avaient en face un adversaire qui en voulait terriblement.
Et pourtant, Bendebka avait rapidement ouvert le score et placé les hommes de Lucas Alcaraz sur de bons rails, mais une nouvelle erreur individuelle a plombé les Verts, ce dont a profité Ellafi pour égaliser dans le temps additionnel de la première période et permettre ainsi à la Libye de composter son billet pour le Kenya. En somme, il est indispensable pour la FAF de tirer les enseignements de cette élimination et se projeter dans les plus brefs délais vers l'avenir en préparant les échéances futures. Ne pas retomber dans les erreurs du passé et associer des experts nationaux et internationaux pour un renouveau du football national doit guider la démarche de la FAF. Tous les ingrédients pour repartir du bon pied sont présents. Les moyens existent, la pâte existe, il suffit seulement de respecter la feuille de route pour sortir notre football de l'ornière. A chaque échec, on ressort le mot formation. Il y a belle lurette qu'on en parle, mais point de concrétisation. La recherche du résultat immédiat hante l'esprit de tous les présidents de clubs qui disposent pourtant de parcelles de terrain pour bénéficier de cet outil de travail et compter sur soi. Malheureusement, cette philosophie garante d'avenir n'existe pas chez les dirigeants des clubs, beaucoup plus préoccupés des intérêts immédiats de leurs équipes. Or, cette politique de courte vue ne peut mener nulle part, sinon à un désastre programmé comme l'indique clairement l'élimination précoce de l'équipe A'. |
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