L'affaire
d'escroquerie opposant des jeunes promoteurs ANSEJ à un importateur sera jugée
aujourd'hui au pôle pénal spécialisé, ex- tribunal Benzerjeb,
après un premier report de l'audience le 2 août dernier pour cause d'absence
des témoins.
Il
s'agit d'une affaire dont ont été victimes des jeunes promoteurs ANSEJ qui ont
fait appel à un importateur pour des machine de recyclage plastique et qui
affirment avoir été escroqués par cet importateur, principal accusé dans cette
affaire, puisque les marchandises qui leur ont été livrées ne correspondaient
pas à leurs commandes. C'est le dénommé B.A. qui a été le premier à déposer
plainte pour escroquerie contre l'importateur gérant d'une société chinoise en
Algérie, spécialisée dans l'importation de matériel industriel. Le préjudice
financier est estimé pour ce promoteur à 109.000 dollars destinés à l'achat
d'une machine de recyclage de plastique. Il voulait réaliser son projet de
recyclage du plastique dans le cadre de l'ANSEJ. Il fut surpris de constater
que l'importateur lui a ramené une vieille machine au prix d'une neuve. La
machine était importée d'Espagne, non de la chine comme prétendu. Après avoir
découvert la supercherie, le jeune promoteur a tenté à plusieurs reprises, en
vain, de récupérer son argent puisque le matériel ne correspondait pas à la
commande, selon la victime. Une fois la plainte déposée au tribunal d'Oran, le
procureur de la république a demandé l'ouverture d'une enquête qui a révélé
l'implication de 8 personnes dans cette affaire dont ont été victimes 7 jeunes
dont des jeunes promoteurs, l'ANSEJ et le Trésor public. Ces deux derniers se
sont constitués récemment partie civile. Rappelons que les avocats de la partie
plaignante ont demandé un complément d'enquête lors du dernier procès après
avoir souligné les divers zones d'ombre laissées par l'instruction de la 5ème
chambre du tribunal d'Oran.