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Le conflit qui oppose l'ancien président de la FAF, Mohamed Raouraoua, à l'actuel président, Kheireddine
Zetchi, via le président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, s'est compliqué davantage avec l'implication du
ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould
Ali. Le ministre s'est immiscé dans ce conflit en demandant à Raouraoua de «laisser Zetchi
travailler dans la sérénité et la tranquillité».
Ould Ali a apporté son soutien à Zetchi qui a annulé le projet de construction d'un hôtel de la FAF pour détourner le budget alloué à ce projet à la réalisation de quatre académies de football à travers le pays. Le projet de construction d'un hôtel a été finalisée au temps de Raouraoua quand il était président de la FAF. Il a été confié à une entreprise égyptienne (Arab Contractors). L'annulation du projet avait fait réagir Raouraoua qui a menacé de répliquer à toutes les provocations de Zetchi. Du coup, le conflit est ouvert et les deux hommes comptent ainsi se donner en spectacle. Avec l'implication du MJS, le conflit risque de s'envenimer davantage. Mais dans l'autre conflit qui oppose Kerbadj à Zetchi, le ministre a invité les deux responsables à faire montre de sagesse sans menacer ni l'un ni l'autre. C'est dire qu'il y a un autre traitement de la part du ministère dont le rôle aurait dû être régalien. Ces conflits sont de mauvais augure pour le football national, sachant que la grande famille du football gagnerait à être réunie pour l'intérêt de cette discipline. Zetchi aurait dû bénéficier de l'expérience de Raouraoua qui a passé près de 15 ans à la tête de la FAF. Mais c'est le contraire qui se produit, quand on se rend compte que Zetchi travaille dans le sens d'effacer toutes les traces de Raouraoua. Des indiscrétions à la FAF font état de l'intention de la fédération de se retirer des compétitions de l'Union arabe de football où Raouraoua dirige la commission des compétitions interclubs. A ce rythme, l'actuelle FAF risque de se retrouver en train de gérer de faux problèmes, alors qu'elle devrait préparer la nouvelle saison. L'organisation de l'arbitrage et tous les aspects se rapportant au championnat sont autant de priorités. La FAF devrait s'éloigner des conflits qui portent atteinte à sa crédibilité et à son autorité. A ce titre, le conflit qui oppose le président de la FAF à son homologue de la LFP tend à se compliquer surtout si les présidents de club entrent en lice. Ces derniers soutiennent le président de la LFP qui est un fidèle des fidèles de Raouraoua. Les prochaines semaines s'annoncent tumultueuses pour la FAF qui a perdu son temps à répondre à Raouraoua? |
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