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Constantine - «Dounia Ettaraef»: A quand l'attribution des locaux commerciaux ?

par A. E. A.

  La grande esplanade limitrophe aux hôtels Novotel et Ibis, en plein centre de la ville des ponts et plus connue sous le nom de «Dounia Ettaraef», fermée pour travaux de rénovation en prévision de la manifestation «Constantine capitale de la culture arabe» et qui devait être réceptionnée en janvier 2015, demeure toujours «en partie» close, au grand dam des commerçants qui ont hâte de retrouver leurs activités. A rappeler que l'esplanade qui devait être relookée à l'occasion de cet évènement, a vu la démolition de 13 locaux commerciaux, des kiosques et des cafés, en vue d'une reconstruction plus esthétique en matériaux nobles, selon les locataires desdits commerces. Ces derniers avouent attendre les kiosques flambants neufs dont la construction est achevée à 100% depuis plusieurs mois, mais s'interrogent sur les tenants et aboutissants de ce grand retard qui les handicape énormément. Il y a le manque à gagner, d'une part, et surtout les possibles dégradations qui peuvent les atteindre. Sachant, ajoutent-ils, que d'après des sources crédibles, le problème vient de l'entrepreneur qui n'a pas été payé pour les travaux réalisés. C'est pur cela qu'il ne veut pas signer le PV de réception. En plus, le marché a été octroyé dans l'urgence, dans le cadre de «Constantine capitale de la culture arabe en 2015», sans contrat ni document officiels, juste la promesse de régulariser la situation après. Questionné sur ce sujet, le président de l'APC, M. Rira, fera savoir que c'est vrai ; qu'il s'agit là d'un problème qui n'a que trop duré mais dont le dénouement est pour «très prochainement». «La question de ces locaux est très compliquée. Mais tout ce que je peux dire, c'est que la daïra vient de réceptionner officiellement le projet de la direction de l'urbanisme, et que nous, à l'APC, nous attendons maintenant le PV de réception des clés des kiosques en question pour pouvoir les attribuer». Seuls huit kiosques ont été réalisés contre une dizaine de locaux démolis, ce qui pose un autre problème qu'il va falloir régler. Sur le budget communal ou trouver une autre solution, conclura-t-il.