L'indisponibilité
de certains modèles de pièces détachées sur le marché, a fait réagir les
promoteurs qui ont bénéficié de la formule CNAC et ANSEJ, plus particulièrement
les sociétés de taxi. Le président du comité de la société de taxi de la wilaya
d'Oran a déclaré au Quotidien d'Oran que «des commandes de ces pièces
détachées, conçues essentiellement pour la sécurité du véhicule, qui ont été
déposées auprès des concessionnaires une année auparavant, n'ont toujours pas
été honorées. Ce malheureux état de fait se répercute négativement sur
l'activité, avec notamment un flagrant manque à gagner. Cet état de fait rend
difficile, voire presque impossible pour les promoteurs ayant bénéficié
desdites formules d'honorer leurs engagements vis-à-vis des banques en termes
de crédit». Notre interlocuteur, lui-même promoteur et propriétaire d'une
société de taxis, a encore affirmé : « J'ai adressé des requêtes au ministère
de tutelle pour solliciter une intervention à même de trouver une solution à
cette situation, une entrave à cette activité, qui de surcroît contribue à la résorption
du chômage.
Quand
un véhicule est immobilisé cela est, en effet, synonyme de chômage pour le
chauffeur recruté par le promoteur». Un son de cloche similaire s'est fait
entendre chez les promoteurs bénéficiaires des formules en question, installés
à Aïn El-Turck, et qui
gèrent des agences de location de véhicules de tourisme. «Il nous est très
difficile de travailler dans de telles conditions. L'indisponibilité de
certains modèles de pièces détachées nous donne du fil à retordre dans notre
activité. J'ai des véhicules immobilisés pour cette raison et j'attends depuis
des mois une pièce détachée», a fait remarquer l'un d'eux, installé à Bouisseville, dans la municipalité d'Aïn
El-Turck, abordé à ce sujet par Le Quotidien d'Oran.