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Aïn El-Turck: L'indisponibilité de pièces détachées automobiles pose problème

par Rachid Boutlélis

L'indisponibilité de certains modèles de pièces détachées sur le marché, a fait réagir les promoteurs qui ont bénéficié de la formule CNAC et ANSEJ, plus particulièrement les sociétés de taxi. Le président du comité de la société de taxi de la wilaya d'Oran a déclaré au Quotidien d'Oran que «des commandes de ces pièces détachées, conçues essentiellement pour la sécurité du véhicule, qui ont été déposées auprès des concessionnaires une année auparavant, n'ont toujours pas été honorées. Ce malheureux état de fait se répercute négativement sur l'activité, avec notamment un flagrant manque à gagner. Cet état de fait rend difficile, voire presque impossible pour les promoteurs ayant bénéficié desdites formules d'honorer leurs engagements vis-à-vis des banques en termes de crédit». Notre interlocuteur, lui-même promoteur et propriétaire d'une société de taxis, a encore affirmé : « J'ai adressé des requêtes au ministère de tutelle pour solliciter une intervention à même de trouver une solution à cette situation, une entrave à cette activité, qui de surcroît contribue à la résorption du chômage.

Quand un véhicule est immobilisé cela est, en effet, synonyme de chômage pour le chauffeur recruté par le promoteur». Un son de cloche similaire s'est fait entendre chez les promoteurs bénéficiaires des formules en question, installés à Aïn El-Turck, et qui gèrent des agences de location de véhicules de tourisme. «Il nous est très difficile de travailler dans de telles conditions. L'indisponibilité de certains modèles de pièces détachées nous donne du fil à retordre dans notre activité. J'ai des véhicules immobilisés pour cette raison et j'attends depuis des mois une pièce détachée», a fait remarquer l'un d'eux, installé à Bouisseville, dans la municipalité d'Aïn El-Turck, abordé à ce sujet par Le Quotidien d'Oran.