Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Constantine - APC de Constantine: Déficit en ressources humaines et subventions font débat

par A. El Abci

La 3e session pour l'année 2017 de l'APC de Constantine a eu lieu, jeudi dernier, dans une atmosphère houleuse et où deux dossiers ont tenu le haut du pavé et polarisé le débat de la plénière.

En effet, si la plupart des points à l'ordre du jour (passations de marchés, projet du budget supplémentaire, dotations financières à Epic communales, etc.) ont été votés sans gros accrocs et sont passés pratiquement comme une lettre à la poste, le dossier du déficit en ressources humaines (1.000 postes) et celui des subventions financières à octroyer aux associations culturelles et sportives ont largement dominé le débat.

Selon la direction des ressources humaines, l'APC souffre d'un énorme déficit en postes de travail (administrateurs, vétérinaires, informaticiens, chauffeurs, femmes de ménage, etc.), soit au total près de 1.000 postes qui se sont accumulés depuis pratiquement 2014. Situation, explique le responsable, comme étant le résultat surtout des agents partis en retraite, ou en congé de longue durée mais non remplacés. Et ce manque dans les effectifs commence à se faire sentir sur la bonne marche de différents services, dira-t-il. La salle a été ensuite divisée sur la voie et la manière de combler ce déficit, entre partisans du SG de la mairie, qui a évoqué une instruction du 1er ministre Sellal, qui dit que les concours sont suspendus, sauf pour certains secteurs et avec le OK de la tutelle, et d'un vice-président qui a cité une autre instruction du ministre de l'Intérieur qui insiste sur un bon encadrement des APC. La poire a été coupée en deux par le maire, décidant de faire un rapport détaillé à la tutelle pour quitus éventuellement.

Les élus se sont opposés aussi sur les subventions à attribuer aux associations sportives et culturelles. Dossier qui a nécessité trois réunions (commission d'élus et direction) pour traiter de l'octroi de ces aides à 88 associations en tout et ce, pour une enveloppe de 5 milliards 700 millions de centimes. A la fin de sa présentation des montants à attribuer pour chacune d'elles, le directeur des affaires culturelles s'est retrouvé face à une fronde où des élus lui ont reproché les grands écarts entre les sommes attribuées aux uns et aux autres. Et de s'interroger sur les critères qui ont été retenus pour ces attributions, contestant le fait que des associations aient bénéficié de 120 millions alors que d'autres juste 10 millions. Enfin le maire est intervenu, avouant que lui non plus n'est pas convaincu du travail fait, reportant du coup cette question à la prochaine session.