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Artères commerçantes: Le casse-tête des emballages

par K. Assia

Les commerçants grossistes sont appelés à adhérer aux actions de préservation de l'environnement.

 Ceux-ci doivent conclure des contrats ou des conventions avec des entreprises spécialisées pour l'enlèvement et la collecte de leurs déchets, entre cartons d'emballage et autres plastiques. Une campagne de sensibilisation sera lancée prochainement en direction de tous les commerçants y compris les sociétés commerciales par une commission mixte composée des services de l'environnement et du commerce, a-t-on appris de sources proches de la commission.

Le but de cette opération est d'inciter ces opérateurs à s'impliquer dans cette action de citoyenneté et à prendre en charge la gestion de ces déchets. Les bacs destinés aux ordures ménagères sont souvent remplis de déchets industriels et surtout des cartons, et autres emballages, une situation qui a, à chaque fois, fait réagir de nombreux riverains notamment dans les plus importantes artères de la ville, à l'exemple du boulevard Mascara, Sananès, boulevard Maâta, entre autres. Les commerçants, eux, soutiennent que les bacs mis à leur disposition par les services de l'APC d'Oran restent insuffisants pour contenir tous les détritus et les cartons jetés en fin de journée. Plusieurs quartiers d'Oran se sont transformés au fil des années en une véritable décharge sauvage.

 Les commerçants ont toujours souhaité plus de moyens pour la collecte des ordures, avec la mise à leur disposition de bacs spécifiques pouvant contenir tout le volume de leurs déchets. Cette doléance a été posée à maintes reprises mais aucune suite n'a été donnée, a-t-on appris auprès du bureau de wilaya d'Oran de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA).

 En effet, le décor désolant qu'offre à titre d'exemple le boulevard Mascara, chaque jour, après la fermeture des commerces, traduit l'urgence de prendre en charge la question liée à l'entretien de l'environnement. Les riverains ont été les premiers à tirer la sonnette d'alarme sur les conséquences fâcheuses occasionnées par ces déchets abandonnés sur la voie publique juste après la fermeture des commerces.

 Cette artère connaît une grande concentration de commerçants et un flux important de visiteurs venus chaque jour s'approvisionner, ce qui devrait inciter les exploitants des lieux à s'insérer dans cette démarche qui vise à l'entretien de l'environnement, indique-t-on du côté de l'UGCAA. Par ailleurs, ces nouvelles dispositions prises conjointement par les services du commerce et de l'environnement s'appliquent également aux entreprises commerciales et industrielles qui doivent prendre en charge l'opération d'enlèvement des détritus et autres déchets, précise-t-on du côté de la commission.