Les commerçants du marché du Polygone, qui activaient auparavant au niveau du souterrain de la place de la Brèche et qui y ont été transférés provisoirement en 2005, ont tenu un sit-in hier devant le cabinet du wali pour «dénoncer les promesses non tenues de les recaser, ailleurs, dans des locaux dignes de leurs activités». A indiquer, dans ce cadre, que l'évacuation des 123 commerçants du souterrain du centre-ville avait pour motif que les conditions de sécurité n'étaient pas réunies au niveau du lieu en question.

Selon leur représentant, M. Brahim, «nous avions accepté parce qu'il s'agissait d'un transfert provisoire, mais seulement, nous ne savions pas que le provisoire allait durer si longtemps, soit plus d'une décennie entière». Et de poursuivre: «Notre dossier, malgré toutes nos démarches auprès de qui de droit (APC et wilaya), ne fait que du surplace. La seule lueur d'espoir pour nous était l'engagement ferme, pris à notre égard par le précédent wali, Hocine Ouadah, de nous réserver les locaux de l'OPGI, à la nouvelle ville de Ali Mendjeli (UV 16, 18 et 20) ainsi qu'a Massinissa. Locaux qui étaient pas mal situés et que nous avions acceptés, après les avoir visités, pour leur emplacement au centre de cités d'habitations, entre autres. Malheureusement, nous avons appris bien après que ledit Office public de promotion immobilière a décidé que leur cession ne se fera que par le biais d'enchères publiques». Et de s'interroger sur cette volte-face, «qui fait fi, dira-t-il, de la promesse du wali et de notre engagement pris auprès du directeur de l'OPGI d'entamer des négociations sur les prix au moment opportun». «Car, mettre aux enchères les locaux que nous convoitons n'a en vérité qu'un but, à savoir celui de nous en déposséder pour la simple raison que nous ne pouvons pas suivre l'opération avec ses enchères et surenchères». Et d'indiquer que «le marché du Polygone situé dans la zone industrielle, ne se prête pas à l'activité de nos commerces de produits cosmétiques et de vêtements, principalement, et n'attire pas beaucoup de clients. Si bien d'ailleurs que beaucoup d'entre nous ont été contraints de fermer pour manque d'activité.

On est venus voir ce nouveau wali pour nous trouver une solution, mais il se trouve qu'il est parti hier en congé, selon son chef de cabinet qui nous a invité à revenir dans 15 jours».