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MO Constantine - Le staff dirigeant constitué: Le président Benabderrahmane reconnaît la difficulté de sa mission

par A. Mallem

  Moins d'une semaine après son intronisation, le 25 juillet dernier, à la tête du Mouloudia Olympique de Constantine, Benabderrahmane Samir a pris les choses en main. Dimanche dernier, le nouveau président, qui bénéficie du soutien indéniable de la famille des « Bleu et Blanc », a constitué son staff dirigeant, le bureau exécutif, composé de six personnes parmi lesquelles on citera l'ancien président du Mouloudia Hakoum Madani.

Interrogé, Benabderrahmane, qui n'a pas caché la difficulté de sa mission, a indiqué que la procédure de passation des consignes avec l'ancienne équipe de Hichour Riad devrait avoir lieu ce soir. Il avouera ensuite qu'il « faut avoir beaucoup de courage pour prendre le MOC dans la situation actuelle car, à part le wali actuel qui a reçu ces derniers jours une délégation du MOC venue lui exposer la situation du club, en nous prodiguant ses encouragements, tout en nous assurant de son engagement constant derrière le MOC, nous n'avons rien vu venir jusqu'à présent. Mais l'important, c'est que nous pouvons compter sur un noyau composé de fidèles du MOC avec lesquels nous travaillerons pour relever le défi, en l'occurrence le sauvetage du Mouloudia. Car, figurez-vous qu'il s'en est fallu de peu que l'acte de décès du MOC ne soit signé en cette journée du mardi 25 juillet ». Et, s'armant d'optimisme, il dira que « la machine va démarrer après l'approbation par la direction de la jeunesse et des sports de la liste des six dirigeants. Et le vrai travail commencera aussitôt », a-t-il déclaré. Ceci dit, les supporters sont toujours dans l'expectative, inquiets quant à la nouvelle configuration de leur équipe cette saison. Et ils ne sont pas les seuls à s'inquiéter, car de nombreux joueurs locaux de l'équipe qui s'étaient illustrés au cours de la saison écoulée, attendent avec appréhension les contacts avec les nouveaux dirigeants pour connaître leur avenir. « Ils n'ont rien à craindre », nous a affirmé à ce propos Benabderrahmane. Est-ce suffisant pour les rassurer ?