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Cap Falcon: Les habitants dénoncent le squat des espaces publics

par J. Boukraâ

  Les travaux de modification et d'aménagement anarchiques sur le trottoir, effectués par des locataires des rez-de-chaussée des immeubles sont toujours d'actualité. Ces derniers jours, plusieurs extensions illicites ont vu le jour, à Cap Falcon, dans la commune d'Ain ElTurck. Le but de ces modifications est évidemment de réaliser une terrasse, un garage ou carrément pour avoir un accès individuel. Du coup, certains résidents soucieux nous ont contactés pour faire la lumière sur ces agissements qui ne font qu'aggraver l'aspect environnemental de la cité. Les responsables locaux doivent agir en amont afin d'éviter que le phénomène prenne des proportions incontrôlables. « Les autorités locales doivent reprendre les choses en main, au plus vite, en commençant par obliger ces inconscients à détruire ce qu'ils ont, illégalement, construit ; du moins, ce qui est extérieur », dira un habitant.

Ces modifications, qui seraient illégales, se font sans la moindre intervention des services concernés. Chacun tente de s'approprier une parcelle. L'intérieur des logements fait toujours l'objet de transformation continue, qui pour transformer le balcon en chambre ; qui pour détruire un mur porteur et « agrandir» le salon, ? en 2015, plusieurs dizaines d'extensions illicites ont été démolies, notamment à Hai Es Sabah, Haï Ennour et dans les communes de Bir El Djir Mers El-Hadjadj et Gdyel.

Rappelons aussi que les modifications apportées, dans les façades principales, extensions illicites, édification sur des terrasses d'immeubles, squat des terrains, appartenant aux services domaniaux, constituent l'essentiel des infractions traitées par la police de l'Urbanisme et de la protection de l'Environnement (Pupe) d'Oran.