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Après la mort d'un enfant percuté par une voiture: Les habitants de la Glacière en colère réclament la pose de ralentisseurs

par K. Assia

  Le décès, avant-hier, d'un enfant dans un accident de la route survenu sur l'axe menant de la Glacière à Ain El-Beida, à quelques mètres précisément de la 19ème Sûreté urbaine, a fait réagir les riverains. Depuis deux ans les habitants de ces cités voisines réclament la pose de ralentisseurs pour éviter de tels drames. Cet axe est devenu un véritable danger pour de nombreux piétons dont les enfants, souligne-t-on. La victime tentait de traverser lorsqu'elle a été percutée par un véhicule, ajoute-t-on. En interpellant donc les pouvoirs publics pour que des ralentisseurs soient installés entre le siège de l'antenne de la Casoran et la 19ème Sûreté urbaine, les concernés ont rappelé que des dos-d'âne avaient été posés il y a plus de trois ans, ensuite enlevés. Des promesses ont été données par l'APC pour qu'ils soient réinstallés mais en vain. Plusieurs démarches ont été entreprises par les habitants pour que leurs doléances soient prises en considération. «Nous avons contacté les services de l'APC et nous attendons toujours», assurent les habitants de la cité des 350 logements. Les parents appréhendent le pire surtout qu'un accident sans aucune gravité est survenu l'année dernière. Les habitants avaient souligné leur mécontentement en bloquant la circulation sur ce tronçon de route.

Cet accident et la protestation des riverains avaient fait réagir les responsables qui avaient installé des dos-d'âne à certains endroits mais une partie de l'axe, notamment à hauteur de la Sonelgaz, n'est toujours pas sécurisée.

Hier, les habitants du quartier avaient lancé un appel pressant aux responsables, notamment la division de la voirie de la commune, pour l'installation de ralentisseurs dans les plus brefs délais. «Ni les enfants ni les personnes âgées ne sont épargnés. Pour traverser cet axe il faut attendre plusieurs minutes car la circulation est dense et il n'existe aucun moyen pour inciter les chauffards à ralentir», assure un habitant du quartier qui signale au passage que les enfants sont contraints de traverser quotidiennement pour rejoindre leurs écoles ou pour des chats chez les nombreux magasins d'alimentation générale. Il faut signaler que cette route est très fréquentée par les transporteurs clandestins et les bus de la ligne 28 assurant la navette vers Aïn El-Beida. Et se sont souvent ces derniers qui sont à l'origine des accidents survenus sur cet axe.

En attendant une décision des services concernés, les habitants vont adresser une pétition au maire et au wali d'Oran leur demandant d'intervenir et mettre un terme à l'hécatombe.