Les souscripteurs aux
logements AADL dont les dossiers ont été transférés à Cnep
Immo sont revenus à la charge, hier, en tenant un
rassemblement devant le cabinet du wali, pour dénoncer les retards
incompréhensibles de la remise des clés de leurs logements, situés à l'unité de
voisinage n°18, à la nouvelle ville Ali Mendjeli et
dont la construction est achevée depuis plusieurs années, disent-t-ils. Selon
leur représentant, «nos appartements sont réalisés à 100 % et cela depuis 2010,
mais demeurent fermés jusqu'à maintenant avec tous les frais de gardiennage,
que cela occasionne, et surtout tous les risques de dégradation et de vandalisme
qu'ils encourent ». Sachant, poursuivra-t-il, que les aménagements extérieurs
et les réseaux divers, d'assainissement, d'alimentation en eau potable,
d'éclairage public, etc., sont également réalisés entièrement et qui plus est,
dans les normes. «Nous voulons bien savoir pourquoi la remise des clés
tarde-t-elle, malheureusement pour nous ? A la direction régionale de Cnep Immo de la cité Daksi Abdessalem, nous ne sommes
plus reçus, comme avant ». Et d'indiquer que « pourtant nous nous sommes
acquittés de toutes les redevances et avons payé une 1re fois au temps où nous
étions encore à AADL, 21 millions de centimes, plus 30 millions, dernièrement,
en plus des 70 millions d'aide de la Caisse nationale du Logement (CNL), soit
en tout 121 millions de centimes, déboursés par chaque souscripteur. Ce que
nous voulons, ajoute-t-il, c'est que l'on nous organise, au plus tôt, un tirage
au sort pour le choix du bâtiment et de l'étage de l'appartement, de même qu'on
accélère la procédure en général, car nous considérons que notre cas relève de
l'aberration, pure et simple. Tout est prêt, nous avons satisfait à tout, mais
malgré cela les choses traînent et ne bougent pas », commentera-t-il. En fin de
matinée, les protestataires ont été reçus et orientés, vers la direction
régionale de Daksi, où un rendez-vous leur a été
arrangé, leur a-t-on affirmé.