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Colonel Si M'hamed Bougara : un homme, une wilaya modèle (Suite et fin)

par Mohamed-Rachid Yahiaoui*

Suite aux décisions du Congrès de la Soummam, la wilaya IV, à l'instar des autres wilayate, se dota d'un segment de l'organisation politico-militaire: les commissaires politiques à tous les niveaux (wilaya, zone, région, secteur et sous-secteur).

Après avoir dirigé la zone III de Théniet El-Had, Si M'hamed se retrouve commissaire politique du Conseil de wilaya avec grade de commandant. Il fut à l'origine d'un changement, dont les méthodes s'inspiraient du marxisme sans évidemment en adopter l'idéologie politique. «D'une façon générale, la wilaya donnait l'exemple d'un talent nouveau en matière de guerre révolutionnaire sous toutes ses formes».[17]

Au début de 58, après le départ du colonel Dehiles pour la Tunisie, Si M'hamed devait être désigné comme responsable politico-militaire de la wilaya IV avec le grade de colonel grâce aux faits de guerre sous son impulsion (batailles de Oued Malah, Bouzaghza, Oued Fodda, Théniet El-Had et autres).

Il sera secondé par Si Salah (Zaâmoum), responsable des Renseignements et Liaisons, Si Lakhdar Bouchama, responsable militaire et Omar Oussedik, responsable politique.

Le caractère et la personnalité de Si M'hamed répondaient, à un degré moindre, au style établi par A. Bergman et B. Uwamungu[18], retraçant les qualités intrinsèques d'un bon chef. Il est tout à fait évident que ce sont là des situations stéréotypées et qu'elles sont très difficiles de trouver chez une même personne. «Tout au plus, disent les deux auteurs, peut-on dire qu'il faut avoir, pour être chef d'un groupe, les caractéristiques que le groupe attend et qu'il faut être intelligent».

Tant et si bien que Massu disait de Si M'hamed et de la wilaya IV: «A l'heure où on se plaît à dire que la rébellion a perdu la partie, parce qu'elle est étranglée aux frontières tunisiennes et marocaines, incontestablement le djoundi souffre dans le maquis physiquement et moralement, nous assistons à un phénomène déconcertant. Au beau milieu du territoire algérien, la wilaya IV fait montre d'une vitalité et d'un dynamisme extraordinaire. Elle s'est toujours singularisée par rapport aux autres wilayate. Cela tient de la personnalité rayonnante du colonel Si M'hamed, un véritable chef de maquis. Grâce à lui, la flamme révolutionnaire brûle dans la wilaya IV, une révolution qui se veut pure et qui s'affermit même par opposition au relâchement relatif régnant dans les autres wilayate».[19]

D'un abord agréable, facile et aux qualités multiples il était d'une simplicité telle qu'on avait parfois du mal à le reconnaître au milieu de ses djounoud. Le moudjahid Mohand Arav Bessaoud rapporte un témoignage qui laissa une très forte impression sur ce que fut la gentillesse de Si M'hamed. C'est un exemple sur l'esprit de sacrifice de part et d'autre. Ecoutons-le: «Au cours d'une mission qui m'avait été confiée, je tombais un jour sur un commando de la wilaya IV. Durant toute la journée, j'étais dans l'impossibilité de connaître le chef de ces trois compagnies. Le soir, je dormis avec les moudjahidine sans que ma curiosité ne soit satisfaite. Ce n'est que le lendemain, durant la levée des couleurs où le commando, au grand complet, présenta les armes à celui-là même qui refusa de partager ma petite natte préférant se coucher à même le sol que d'utiliser ce relatif confort offert, de surcroît, par un invité de passage, dont la santé était d'ailleurs chancelante. Ce fut ainsi que je connus le colonel Si M'hamed». On raconte[20] qu'une fois un officier venant de la wilaya VI s'arrêta au PC de la wilaya IV pour passer la nuit. Arrivé donc tard, il se trouvait dans l'impossibilité de reconnaître le chef de la wilaya.

Ce n'est que le lendemain, quand officiers et djounoud présentèrent les armes à Si M'hamed qu'il reconnut celui qui, la veille, refusa la natte qu'il lui tendait, préférant dormir à même le sol qu'utiliser ce confort relatif de son bienfaiteur de passage dont la santé était d'ailleurs chancelante (tuberculeux).

Voilà un esprit de sacrifice de part et d'autre. Sa manière de parler, d'être ou d'agir, sans démagogie ni bienveillance ou sollicitude, s'étendait à tout le monde, paysans, montagnards, djounoud de première classe.

Pour décrire le colonel Si M'hamed d'un mot, nul n'hésitera à le qualifier de démocrate-né.

A celui qui lira ces lignes, en découvrant le caractère et le comportement de Si M'hamed, peuvent lui paraître démesurées. Ils sont pourtant véritablement le reflet de ce qu'était réellement Si M'hamed.

La tolérance de Si M'hamed était une légende dans les monts de la région qu'il commandait. Par exemple, il a veillé à ce qu'une petite congrégation chrétienne installée dans les monts de Bissa soit protégée. Il ne manquait jamais de dire ce qu'il pensait à ce propos.

Rémy Madoui lui prêta ces propos: «Il ne faut pas oublier un instant que notre Révolution n'est pas une guerre de religion. Le peuple algérien est musulman, chrétien, juif, agnostique ou croyant non pratiquant tout simplement».[21]

SI M'HAMED ET LA WILAYA V (DIFFERENCE DE CONCEPTION)

Cette différence, ajoutée à d'autres divergences de vue avec la délégation de l'extérieur[22], comme nous le verrons plus loin, va avoir des conséquences dramatiques sur la fin tragique de Si M'hamed.

Le différend réside dans le fait que la wilaya IV était devenue une wilaya modèle, que plus d'un la considérait comme étant du genre «style wilaya IV» alors que le modèle wilaya V était de type autocratique sans partage aucun. Un différend dans les voies et moyens qui devront mener à l'indépendance. L'un était partisan d'un système autocratique militaire pour mener le pays vers l'indépendance. L'autre, adepte des théories d'Abane Ramdane, prônait la démocratie.

Les relations entre les deux wilayate étaient absconses, biscornues et ont de ce fait atteint leur pic lorsque Boussouf, alors responsable du MALG[23] qui ne portait pas sur le cœur les responsables de la IV[24], les traitait à chaque fois de «mikrada»[25]. Il y avait toujours des pics d'envie qui expliquent la nature humaine et qu'on se jetait quelquefois des cactus en guise de fleurs.

Alors que Si M'hamed laissait passer à chaque fois l'orage venant de l'Ouest, son responsable politique Omar Oussedik n'a jamais caché son aversion et sa rancœur à l'encontre des responsables de la wilaya V[26]. Nous verrons plus loin dans quelles circonstances il regagna Tunis en compagnie de Si Azedine. «N'en déplaise à certains, nous sommes arrivés sains et saufs», auraient dû se dire les deux responsables.

Sous les feux de cette troublante actualité, Si M'hamed, au comble de l'exaspération, qualifia ses détracteurs de malhonnêtes et d'hypocrites.

- Est-ce possible que des responsables puissent commettre l'erreur de saper le moral des djounoud en les mettant au courant de nos différends. C'est une impardonnable et grossière erreur, disait Si M'hamed à chaque fois que le sujet est remis sur la table.

Mais Si M'hamed avait toujours cette bonté de pardonner, parce qu'il y avait l'épineux problème de l'heure: tordre le cou à l'armée française.

Les écrits sur la wilaya IV découvrent un autre monde que celui qui prévaut, par exemple, dans la wilaya V où soumission, népotisme, soif du pouvoir, luttes de clans sont monnaie courant. Ce système, dont l'Algérie indépendante a malheureusement hérité, perdure jusqu'à nos jours.

L'idéal d'une démocratie pour laquelle Si M'hamed avait voué toute sa vie a été trahi, en ce sens qu'il a été l'un des rares chefs de wilaya[27] à mettre en pratique les résolutions du Congrès de la Soummam[28], plate-forme de société qui est d'actualité de nos jours mais dont les éléments sont toujours difficiles à mettre en œuvre.

Si M'hamed vouait un mépris pour les «révolutionnaires de palace».

SI M'HAMED, FIN STRATEGE

De responsable politique qu'il était au départ, adjoint du colonel Si Sadek, Si M'hamed finit par devenir un fin stratège, responsable militaire et, chose rarissime aussi, Si M'hamed, comme nous l'avons vu précédemment, était un passionné des écrivains français, et donc était un poète à ses heures.

Sur le plan militaire, l'histoire retiendra que Si AA zones libérées à l'Ouarsenis, Zaccar, l'Atlas blidéen, les monts de Médéa. Tout comme il dirigea de grandes batailles à Amrouna (Théniet El-Had) à Bouzegza, Oued El-Mellah.

Il mit à profit les zones interdites suite à la politique des centres de regroupement [29] pour créer de véritables centres de repos et d'installer des infirmeries.

Au plus fort moment de la politique de regroupement des populations, l'audace et la ruse de Si M'hamed lui dictèrent un jour d'installer son PC là où l'aviation ne venait pas le chercher, à proximité? d'un poste français et d'un oued pour être approvisionné en eau. Une autre tactique de Si M'hamed qui consistait à fragmenter les unités de combat en petits groupes leur facilitant ainsi le déplacement et le repli face au nombre de plus en plus effarant des militaires et de leur armement.

Ecoutons Si Lakhdar Bouregaâ[30], proche compagnon de Si M'hamed: «Alors que je devais faire sortir ma katiba de la zone de danger où nous étions encerclés, Si M'hamed me conseilla calmement d'agir comme une guêpe. Piquer et prendre le départ. Surtout ne pas tenir tête. Piquer et se retirer. Décrocher par groupe de cinq avec un espacement entre chaque groupe».

LA «BLEUITE» VERSION ALN[31]

Que fallait-il faire pour miner les wilayate III et IV qui étaient considérées par l'armée française comme les piliers de la Révolution ?

Voilà une question qui brûla les lèvres du colonel Godard, chef du 2e Bureau. Il fallait s'occuper sérieusement de ces wilayate qui donnaient du fil à retordre à l'armée française[32]. Les rangs des djounoud étaient constitués d'intellectuels, de jeunes étudiants et lycéens au fait de la chose politique qui ont rejoint le maquis, surtout durant la grève des huit jours (28/01/1957 et au cours de la Bataille d'Alger fuyant ainsi la répression en rejoignant les wilayas III et IV. Les caisses du FLN étaient régulièrement renflouées par les cotisations.

Et c'est à partir de là qu'un plan machiavélique venait de naître dans les bureaux de l'action psychologique qui allait malheureusement gangrener les deux wilayate: il s'agit de la «bleuite».

Au départ, l'opération «bleuite» ou «bleu de chauffe» était une tentative d'infiltration des rangs de l'ALN par des éléments retournés, notamment des djounoud fait prisonniers, de militants actifs arrêtés et, sous d'atroces tortures, se sont ralliés à la cause de l'ennemi. Ces éléments manipulés par les services du 2e Bureau ont fait l'objet d'un scénario (vrai-fausse évasion des geôles françaises ou carrément libérés) qui fait qu'ils rejoindront le maquis en vue de donner des informations et de créer un service de renseignements à la portée de l'armée française dans les djebels.

La deuxième phase de la «bleuite» a été la plus dévastatrice. Il fallait créer un climat de suspicion dans les djebels, pourrir le maquis à tous les niveaux.

Le doute n'avait pas sa place parce que la wilaya n'avait pas les moyens aussi bien matériels qu'humains, ni le temps pour procéder à des enquêtes approfondies. On devait trancher dans le vif. On ne pouvait pas faire autrement car on avait un seul but: l'indépendance.

Des sources ont ainsi amplifié pour une raison ou une autre, le nombre de personnes éliminées dans le maquis.[33]

Le colonel Si M'hamed lutta avec acharnement contre les différents complots organisés par les généraux Gardés, Godard, les capitaines Léger et Heux dans la vaste wilaya IV. Comme au jeu d'échecs où l'essentiel du jeu est d'imaginer parmi les innombrables stratégies de l'autre joueur afin que l'autre joueur puisse agir différemment et mettre en échec le roi.

Cette tentative de pourrissement du djebel a été inspirée par un subterfuge de Si M'hamed et de Si Azedine[34] tendant à éliminer les harkis et goumiers qui étaient cantonnés dans les postes français contrôlant les douars des régions ou zones de la wilaya IV. Les harkis, dont le nombre s'est développé à une vitesse vertigineuse, ont été d'une telle nuisance pour les maquis que l'armée française les avait constitués en groupe de choc, véritable tête chercheuse des militaires, appelés «commandos de chasse» et constitués de harkis. Les douars occupés et défendus par ces suppôts de l'armée coloniale étaient de véritables poumons de l'ALN dont dépendait la survie des maquisards.

Les deux responsables ont essayé donc une ruse qui avait donné ses fruits et qui consistait à compromettre ces supplétifs dans des affaires de soutien au maquis avoisinant pour être tout simplement éliminés par l'armée.

L'opération consistait à établir dans le secret total trois listes de harkis et de goumiers condamnés par le FLN/ALN et qu'il fallait impérativement liquider parce que devenus nocifs pour la Révolution.

Ces listes sont contenues chacune dans trois carnets de couleurs différentes. Un pour chaque douar où sont employés ces suppôts de l'administration française.

Les listes reprennent donc les noms et prénoms des harkis et goumiers, leur adresse, les natures et marques de leurs armes, le montant de leurs supposées contributions financières, la date des versements des dons en nature (effets vestimentaires, munitions, etc.) dont aurait bénéficié la Révolution. Quelquefois, il est même porté en observation la date de leur prochain ralliement au maquis avec armes et bagages.

Lors d'un accrochage dans une région, on devait laisser sur place le cadavre d'un moudjahid avec tous ses effets vestimentaires, le contenu de ses poches, son arme[35], etc. On lui glisse dans la poche le carnet correspondant au douar le plus proche où sont cantonnés les éléments supplétifs de l'armée française.

Grâce à ce moyen détourné, l'ALN se débarrassa de plusieurs de ces suppôts en ne dépensant aucun effort ni aucun moyen.

LA REUNION DES COLONELS DE L'INTERIEUR : DECEMBRE 1958

En 1958, la situation des wilayate III et IV n'était pas reluisante. Elle était des plus dramatiques. L'avenir nous révèlera que l'une d'elles (IV), après la mort de Si M'hamed, a été mise dans une logique de «Paix des braves», si chère au général de Gaulle. L'enclavement des deux wilayate accentua le manque de tout: pas d'argent, pas de munitions, pas d'armes. La «bleuite faisait des ravages surtout parmi les jeunes instruits qui ont fui la Bataille d'Alger». La politique d'extermination avec son diabolique plan Challe et particulièrement son opération Courroie, véritable bulldozer pour écraser la Révolution d'ouest en est, sont venus accentuer la dégradation de la situation sur le terrain.

La réunion du Caire (CNRA d'Août 1957) enterra définitivement les deux primautés retenues dans le cadre organisationnel du Congrès de la Soummam, véritable projet de société postindépendance. Dans ce remous de problèmes, est venu se greffer l'avènement du GPRA de 58, créé en l'absence des colonels de l'intérieur qui, fort des deux primautés, se sentir lésés par cette décision.

Quelques colonels de l'intérieur[36] décidèrent alors de se réunir en Wilaya II commandée par Ali Kafi qui n'assista pas aux assises répondant ainsi aux vœux d'une certaine clientèle de Tunis qui l'avait copté à la tête de sa Wilaya.

Les raisons d'une telle réunion qui s'est tenue dans un schéma de «bleuite», avait non seulement pour causes entre autres intrinsèques, mais aussi avait pour but de renforcer la coordination entre l'intérieur et l'extérieur ceci d'une façon générale. D'une façon particulière, les motifs des participants variés selon les uns et les autres.

Si M'hamed était venu à cette réunion pour une autre raison de complot (Les colonels de l'extérieur voyaient en cette réunion une tentative de déstabilisation de l'ordre établi lors de du CNRA de 57) contre qui ce soit mais apparemment mettre les choses au clair avec les responsables de l'extérieur et même de l'intérieur avec notamment Amirouche et Mahiouz qui a voulu l'entrainer dans l'affaire de la «bleuite».

Si M'hamed était surtout préoccupé par le manque d'armes et de munitions qui mettait en danger la poursuite de la révolution et reprochait le silence des dirigeants de l'extérieur. Si M'hamed reprochait aux dirigeants de l'extérieur de passer leur temps à se chamailler le fauteuil. Il exigea la mise en pratique des deux résolutions de la Soummam. Pour cela, il n'avait pas attendu pour démocratiser sa Wilaya. Amirouche, pour sa part, était là pour dire aux «révolutionnaires de palace» (sic) que ceux qui se battent devaient avoir une place prépondérante dans la direction de la révolution, d'où la primauté de l'intérieur sur l'extérieur. Il se révéla le plus farouche en qualifiant le GPRA de fantoche.

Répondant à l'effet Abane, cette réunion entraîna une levée de bouclier contre le GPRA et les E.M. de telle sorte qu'une réunion dite «des colonels de l'extérieur» eut lieu du 6 au 12 Decembre 1958. La réaction a été fulgurante.

Quatre colonels devaient disparaitre dans de curieuses circonstances : Lamouri en 1959, Amirouche et Si Haouès moururent au mois de Mars 1959, Si M'hamed, le «Abane Ramdane du maquis» deux mois plus tard, victime de l'antidote de la démocratie.

Il avait ressenti durement la disparition du secrétaire politique de la Révolution. «En apprenant la mort de Abane, il est resté pensif et plus ou moins absent. Il se retourne vers moi et ne prononce qu'une seule phrase : Il l'ont eu» [37]. Comme a été l'élimination de Abane Ramdane par Boussouf, le professeur Ali Mebroukine[38] rapport que le colonel Houari Boumediene a toujours soupçonné le MALG d'avoir donné aux services secrets français l'itinéraire respectif de ces responsables (El Watan du 26 Décembre 2007). Le Congrès était, pour Si M'hamed, une mesure de prophylaxie anti-pouvoir autocratique qui allait s'affirmer après la réunion du Caire et donner naissance, après l'indépendance, à un certain système de gouvernance, qui, durant l'été 1962 a donné lieu à un dangereux schisme.

Si M'hamed a été davantage séduit par une certaine vision postindépendance dont il partagea expressément les principes avec Abane et qui, à eux deux leur ont couté très cher.

Abane, Si M'hamed et les autres démocrates étaient porteurs d'un projet de société postindépendance qui est d'actualité aujourd'hui même.

Si M'hamed nous a laissé rêveur d'une Algérie démocratique.

*Fils de chahid, retraité

Notes :

[17] Alistaire HORNE ? Histoire de la guerre d'Algérie ? Edition DAHLED ? Page 261

[18] A. Bergman et B. Uwamungu ? Encadrement et comportement ? Edition ESKA ? Paris.

[19] Général Massu ? Le Torrent et la digue

[20] Mohamed Teguia ? La guerre de libération en Wilaya IV.

[21] Rémy Madoui, déserteur de l'armée française, lui prêta ces propos dans son livre «J'ai été fellaga, officier déserteur»

[22] Application des résolutions de la plate forme de la Soummam, mésentente avec le GPRA, réunion inter wilaya

[23] Ministère de l'armement et des liaisons générales.

[24] Hamoud GAID - Sans haine ni passion ?Chez ENAG-DAHLEB ? Page 171

[25] Singerie.

[26] Hamoud GAID ? Op. Cit. Page 198

[27] Les autres sont Amirouche, Haoues, Abidi Lakhdar qui ont assisté à la réunion inter-Wilaya de Décembre 1958.

[28] Particulièrement les deux primautés.

[29] Les zones interdites ont été inspirées de la maxime de Mao Tsé Toung : «Retirer l'eau, le poisson meurt». Les centres de regroupement donc ont été institués pour dégarnir la campagne et priver les maquisards de la logistique dont ils bénéficiaient.

[30] Rencontre au centre de presse d'EL Moudjahid le mardi 5 Mai 2009

[31] Mohamed-Rachid Yahiaoui ? Op. Cit.

[32] Général Massu ? Le torrent et la digue -

[33] Yves Courrière dans son livre «L'heure des colonels» parle de plus de 2000 morts en Wilaya III et plus de 450 en Wilaya IV.

[34] Entretien avec le commandant Si Azzedine ? Aout 2008 ;

[35] Il est tout à fait évident que cette arme a été échangée par un vieux fusil de guerre ou un fusil de chasse presque hors d'usage.

[36] Les colonels Si M'hamed Bougara (W.IV) - Amirouche (W.III) - Haouès (W.VI) - Abidi Lakhdar (W. I) Etaient abscents : Ali Kafi W.II pour des raisons obscures) ? Si Lotfi (W.V qui malgré son acceptation du principe et pour des raisons particulières n'a pas assisté à la réunion).

[37] Mustapha Tounsi ? Il était une fois la Wilaya IV (Casbah Edition.)

[38] Historien