Les médecins et les paramédicaux de l'établissement public hospitalier (EPH) ?Mohamed Boudiaf' de Bouira, ont observé, hier lundi, un arrêt de travail d'une demi-journée.

Ce mouvement de contestation est organisé, selon les premiers concernés, pour dénoncer les agressions régulières dont fait l'objet le personnel médical des urgences, particulièrement le personnel féminin. Cette demi-journée de grève a été initiée par trois syndicats: le syndicat national des médecins généralistes de santé publique (SNMGSP), le syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP) et le syndicat algérien des paramédicaux (SAP).

Les syndicalistes reprochent, également, à l'administration de l'EPH de ne pas prendre en charge, réellement leurs doléances. Le personnel du service des urgences, s'est solidarisé pour prendre part à cet arrêt de travail, afin de rejeter ce comportement inadmissible de l'administration. Celle-ci est interpellée pour prendre des mesures nécessaires afin de renforcer la sécurité.

De l'avis de nombreux médecins et infirmiers, leur travail se fait, le plus souvent dans un climat d'appréhension, en l'absence de sécurité, au service de nuit des urgences.