La réserve du Mouloudia d'Oran, version Djamel Bekadja,
a remporté son deuxième trophée aux dépens de son voisin l'ASMO sur un score
sans appel de 3 à 0, après celui remporté en 2015 à Boumerdès.
Encore une fois, la détermination des Mouloudéens et
le soutien de leur public ont fait la différence dans une finale où les Asémistes n'ont pas répondu à l'attente de leurs dirigeants
et supporters. Un doublé de Frifer et un but de Billal ont permis aux «Rouge et Blanc» d'inscrire leurs
noms dans le livret d'or du football national. « C'est une consécration logique
dans la mesure où nous avons dominé le match après avoir bien étudié le jeu de
nos voisins. Je pense que c'est le fruit des efforts consentis durant toute la
saison. Personnellement, je croyais aux chances de mes joueurs qui ont confirmé
tout le bien qu'on pensait d'eux après avoir éliminé de grosses cylindrées
comme l'ESS et le NAHD. Je dédie ce trophée à tous les Mouloudéens
et je tiens à remercier les dirigeants et nos supporters qui nous ont été d'un
apport considérable », nous a affirmé Djamel Bekakdja,
l'entraîneur du MCO. Ce dernier, selon l'avis de tous les Mouloudéens,
a été le principal artisan de ce succès compte tenu de ses grandes qualités
morales et sa compétence; il est médecin de
profession. En plus de cette consécration, la satisfaction réside dans
l'éclosion de Frifer, du gardien de but Della qui ont été de véritables découvertes, alors que du
côté des Asémistes, Benayed
et Marchoud avant sa blessure se sont bien
distingués. Pour l'ASMO, de nombreux observateurs présents au stade estiment
que les Asémistes ont perdu la finale avant même de
l'avoir jouée. On ne limoge pas un entraîneur à une semaine d'un tel évènement
comme ce fut le cas pour Cherif El Ouazani Moulay. A
noter que cette finale a été rehaussée par la présence du wali d'Oran, Abdelghani Zaalane, du chef de
sûreté de wilaya, Salah Nouasri, du directeur de la
jeunesse et des sports, Badr Eddine Gharbi, des deux vice-présidents de la FAF,
Rebouh Haddad et Ould Zmirli, ainsi que Mokhtar Amalou,
représentant de la commission d'arbitrage. Un point noir, la forte présence des
dirigeants des deux clubs oranais présents à cette finale mais qui ont toujours
brillé par leur absence durant toute la saison. Bizarre, n'est-ce pas ? Cette
présence des dirigeants mouloudéens et asémistes a été diversement interprétée par les présents. «
Ces jeunes méritent une meilleure considération et durant toute l'année pour
les motiver davantage. Ils représentent l'avenir des deux clubs oranais », nous
a affirmé un vieux briscard au stade Ahmed-Zabana.