Une
étude d'un plan de gestion des déchets spéciaux et déchets spéciaux dangereux
de la wilaya d'Oran a été élaborée par la direction de l'environnement en vue
de trouver des solutions à ce problème, apprend-on de sources proches de la
commission de l'environnement de l'APC d'Oran. Nos interlocuteurs indiquent à
ce titre que la gestion des déchets spéciaux et déchets spéciaux dangereux au
niveau de la wilaya d'Oran est confrontée, comme dans
tout le reste du pays, à plusieurs obstacles, dont l'absence de données
statistiques fiables sur les quantités et la composition de ces déchets. De son
côté, le directeur de l'environnement avait signalé dernièrement un autre
problème majeur rencontré qui est l'absence de filières spécialisées dans le
traitement de ce type de déchets. Ce plan, initié dans le souci de préserver
l'environnement, se base sur quatre axes, à savoir «la prévention et la
réduction de la production et la nocivité des déchets à la source»,
«l'organisation du tri, de la collecte, du transport et du traitement des
déchets», «la valorisation des déchets par leur réemploi et par leur recyclage»
et «le traitement écologique rationnel des déchets».
Nos
sources indiquent que cette étude qui est basée sur une recherche approfondie
des informations et données statistiques, ainsi que des enquêtes sur le
terrain, a permis de répondre à trois importantes questions. La première porte
sur le gisement de déchets par types. Les deux autres questions répondent à ce
qui est fait jusque-là, et ce qui doit se faire pour traiter ces déchets. Les déchets
spéciaux et déchets spéciaux dangereux sont générés par plusieurs secteurs
comme ceux de l'industrie (traitement des eaux, textile, agroalimentaire,
matériaux de construction, hydrocarbures, chimie et caoutchouc et industrie du
bois), de la santé (les établissements hospitaliers publics et privés), de
l'agriculture (les abattoirs et phytosanitaires), de l'énergie (stations de
carburant) et des mines (carrières).