Comptant 620 lots dont le début de leur construction par leurs acquéreurs, a commencé en 1993, le lotissement de la cité du 1er Novembre 1954, à Oued Hamimime souffre, depuis cette date, soit depuis 24 ans environ, de l'absence de réseau d'alimentation en eau potable (AEP), contraignant les habitants de s'alimenter par des citernes, nous ont affirmé, jeudi, les représentants de l'association de quartier.

«Pendant toutes ces années, nous n'avons cessé de courir, dans tous les sens, frappant à toutes les portes, pour obtenir un programme d'aménagement urbain pour notre lotissement, demandant, en premier lieu, le raccordement des logements aux réseaux essentiels d'AEP et du gaz, hélas les canalisations du premier élément n'ont les portes de l cité, que ces trois dernières années, et ce, dans la foulée du programme qui a touché les groupements d'habitations environnants, comme Lejdour», a affirmé M. Benmaza Mohamed Tahar, délégué de l'association de quartier. Mais si les canalisations d'eau sont là, à portée de main, a-t-il souligné, «le précieux liquide n'est pas venu». Pourquoi ? «Personne ne nous a fourni de réponse à cette question lancinante et nous continuons à vivre notre peine, en nous alimentant à l'aide de citernes d'eau rapportées d'un peu partout». Le concerné ajoutera à cette peine l'absence d'aménagement urbain de la cité, dont «le bitumage des rues» et «l'absence d'éclairage public », en terminant par signaler que même «le projet de construction, d'une école primaire, lancé l'année dernière, est à l'arrêt depuis plus d'un mois, pour on ne sait quels motifs». «Il y a, deux mois, nous avons été reçus, au cabinet du wali et rassurés que nos problèmes allaient être pris en charge. Mais rien de tout cela n'a été fait. En ce qui concerne l'éclairage public, nous avons reçu la promesse de la déléguée urbaine de la cité ?El Gammas', mais jusqu'à présent on attend», a ajouté M. Benmaza. A qui se fier maintenant ? «Le Ramadhan et l'été arrivent et nos souffrances vont augmenter. Mais il semble que personne ne prend nos plaintes au sérieux. «Des responsables avancent que les programmes de développement de notre cité sont bloqués, à cause des 200 constructions illicites qui sont venues se greffer à notre lotissement. Mais en sommes-nous responsables et devrons-nous en suporter les conséquences?», s'est-il demandé.

Nous n'avons pu joindre au téléphone Mme Bouchoul Malika, déléguée du secteur urbain d'El Gammas, duquel dépend administrativement, la cité du 1er Novembre 1954 de Oued Hamimime, pour savoir où en est la prise en charge des problèmes de la cité, promise par l'APC. Il est utile, cependant, de rappeler, à ce propos, que la question lui avait été posée, il y a plusieurs mois de cela, et la même responsable avait confirmé que c'était, effectivement, «le problème des constructions illicite qui empêche l'APC d'agir». La déléguée d'El Gammas aurait, quand même, demandé l'aval de la mairie centrale pour, au moins, régler le problème de l'éclairage public, mais apparemment sa demande n'aurait pas abouti, auprès des services techniques concernés, de la municipalité de Constantine, du moins pas pour le moment, vu l'obscurité dans laquelle se trouve plongé le lotissement, dès la tombée de la nuit.