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Université Oran 2 Ahmed Benahmed: Un colloque international sur l'apprentissage des langues le 14 mai

par Houari Barti

«La place et le rôle de l'interculturel dans l'apprentissage des langues sur les deux rives de la Méditerranée» est le thème du colloque international organisé, les 14 et 15 mai prochain, par le Laboratoire de recherche ouvrages du supérieur (LAROS), relevant de la Faculté des langues étrangères de l'université Oran 2 Ahmed Benahmed. Plus d'une dizaine d'axes ont été retenus par les organisateurs pour animer ce colloque international. Parmi ces axes, l'on peut citer «Multilinguisme et dialogue interculturel», «Caractéristiques et traits d'interculturalité dans les réseaux sociaux et consortiums», «Dialogue euro-méditerranéen: de l'interculturalité à la mondialisation», «Approches et méthodes didactiques dans l'enseignement des langues de proximité géographique ou régionale» ou encore «Programmes et pédagogie pour la promotion de l'interculturel en Méditerranée». Pour les organisateurs, ce colloque international s'inscrit dans «la perspective de voir comment peut-on exploiter les apports des cultures du bassin méditerranéen ainsi que la place et le rôle de l'interculturel à des fins d'élaboration de programmes d'enseignement/apprentissage des langues des deux rives de la Méditerranée et par rapport à certains pays germanophones». Dans la problématique mise en avant par le colloque, on note que «les échanges diplomatiques, commerciaux et historiques de tous genres entre les pays et les peuples des deux rives de la Méditerranée ont toujours négligé (ou omis) la place et le rôle de l'interculturel dans l'apprentissage des langues du bassin méditerranéen». «Il existe certes toute une panoplie de programmes d'enseignement des langues tels que le français, l'espagnol, l'italien, l'arabe, voire le maltais, le portugais, le turc, etc. Il n'en demeure pas moins que ces programmes portent beaucoup plus sur des contenus de langue (grammaire, vocabulaire et autres) que sur des contenus culturels», est-il encore souligné. De là, constate-t-on, «le processus didactique et pédagogique est biaisé pour ainsi dire par un manque ou une absence de la composante socio-constructive pour une meilleure connaissance de l'Autre et par voie de fait pour plus de tolérance entre peuples, sur les plans culturel, langagier, religieux, sur le plan des clichés et stéréotypes, des représentations imaginaires individuelles et sociales, sur l'art et l'artisanat, sur l'échange d'idées et d'expériences de la vie».