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Service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR): Une centaine de malades pris en charge durant le premier trimestre

par J. Boukraa

La médecine d'urgence est en pleine évolution. L'urgence médicale et chirurgicale est définie comme une situation du vécu humain qui nécessite une intervention immédiate ou rapide sans laquelle le pronostic vital ou fonctionnel pourrait être engagé. Lancé par l'Etablissement hospitalier universitaire 1er Novembre début janvier, le Service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR).

Le SMUR est un service médical d'urgence qui a pris en charge durant les trois premiers mois de cette année, 55 patients souffrant de différents maux dont 21 hommes et 34 femmes. Les 55 malades ont bénéficié de consultations spécialisées. Durant la même période, 44 patients ont été hospitalisés après avoir été pris en charge par la même équipe, a-t-on appris de la cellule de communication de l'EHU 1er Novembre. En effet, ce premier service du genre à l'échelle nationale intervient lors d'un accident ou lorsque le pronostic vital d'une personne est prononcé, à domicile ou dans la rue. Des véhicules composés d'un médecin urgentiste, d'un infirmier et d'un ambulancier et comprenant tout le matériel nécessaire à la réanimation apportent les premiers soins d'urgence en vue du transport de la victime à l'hôpital après sa stabilisation. Pour lancer ce service, une équipe composée de 16 médecins urgentistes a été formée par des spécialistes français. L'équipe médicale, composée de médecins et d'infirmiers, se déplace vers le malade, suite à un appel sur le numéro vert «041-70-51-04». Les services mobiles d'urgence permettent de sauver des vies avec le déplacement des équipes médicales au chevet des patients. Le SMUR intervient lorsque c'est nécessaire et se déplace vers le malade, en cas de crise d'épilepsie, douleur thoracique, accident cardiovasculaire, entre autres. Cette expérience s'inscrit dans le cadre de la prise en charge des urgences médicales. Dans cet ordre d'idée, les hélicoptères se poseront bientôt près des services des urgences de l'hôpital Tami Medjbeur de Aïn El-Turck. Un premier vol d'essai a été effectué en mars. Un hélicoptère de l'armée nationale s'est posé pour la première fois sur cette piste. Le test a permis de faire une reconnaissance du nouveau couloir d'approche. Les riverains de cette commune balnéaire vont devoir s'habituer aux rotations des hélicos de secours. Cet héliport va permettre aux équipes médicales de gagner du temps. Certains malades éviteront les désagréments du transport par la route. La direction des Travaux publics de la wilaya d'Oran avait débloqué une enveloppe budgétaire de 25 millions de dinars pour la réalisation de cette piste d'atterrissage pour les hélicoptères médicalisés au niveau de l'hôpital Tami Medjbeur.

Cet héliport doit réceptionner des hélicoptères dont la principale mission est l'évacuation sanitaire d'urgence des noyés et des accidentés de la route. L'importance de cette plateforme est également dictée par les encombrements immenses caractérisant tout le périmètre de l'hôpital, notamment en période estivale. Le Centre hospitalo-universitaire d'Oran envisage aussi la réalisation d'un héliport au niveau du nouveau pôle des urgences. Les travaux de réalisation de ce complexe, qui va abriter les urgences de tous les services de hôpital, sont en bonne voie.