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A cause de défaillances du système biométrique: Des candidats au bac pris en otage

par Z. Mehdaoui

  Des centaines, voire des milliers de candidats au baccalauréat cette année, risquent de ne pas pouvoir accéder aux salles d'examens à cause d'une défaillance du système biométrique du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales.

En effet, depuis des mois des élèves candidats qui ont accompli les procédures, sur le site du ministère pour l'obtention d'une carte d'identité biométrique, sont restés dans l'expectative.

Le problème réside dans le fait que le système, une fois les modalités d'inscription effectuées, sur le site du ministère, ne renvoie pas le fameux numéro d'indentification national, indispensable pour le dépôt du dossier, au centre biométrique du lieu de résidence.

Au moment où sur le site, l'on précise clairement que le numéro d'identification national sera envoyé par SMS dans les 48 heures, des centaines de candidats aux épreuves du baccalauréat, cette année, attendent en vain.

Les élèves vivent un véritable clavaire du fait qu'aux centres biométriques de leur lieu de résidence, les préposés à l'administration ne veulent, absolument, rien savoir en l'absence de ce numéro.

C'est le cas, notamment, dans l'une des plus grandes circonscriptions de la capitale, à savoir : Dar El Beida qui englobe de nombreuses communes. A Bab Ezzouar, l'une des communes les plus peuplées d'Alger, de nombreux élèves ne savent plus à qui s'adresser pour régler ce problème, à peine un mois avant les épreuves du baccalauréat.

Nous nous sommes déplacés, à maintes reprises, pour tenter d'avoir des informations, au Centre biométrique de Bab Ezzouar, mais en vain. Le chef de service, habilité à répondre à nos questions est constamment absent, nous dit-on sur place.

En tous les cas, le ministère de l'Intérieur, conformément aux directives du gouvernement, qui a lancé le service électronique à distance, doit réagir, rapidement, pour corriger ce qui semble être une défaillance de son système, afin de permettre aux lycéens, déjà sous pression, de passer leur bac dans la sérénité.