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Chlef: Affichage sauvage : qui doit payer ?

par Bencherki Otsmane

Alors qu'on s'apprête à accueillir avant fin mai le mois de ramadhan et à moins d'un mois de l'ouverture officielle de la saison estivale, des citoyens s'interrogent au sujet des effets de l'affichage sauvage ayant accompagné les élections législatives du 4 mai dernier. Il faut savoir qu'à chaque fois, les collectivités locales saisissent les différentes formations politiques et les candidats indépendants pour leur demander de ne pas afficher en dehors des emplacements réglementaires. Mais ces avertissements qui ne sont en réalité qu'un simple rappel de la loi en matière d'hygiène et d'environnement sont complètement ignorés par les militants des différents partis politiques.

La preuve, rien n'a été épargné : abribus, murs, pylônes électriques, arbres, panneaux de signalisation et même des poubelles sont couverts de lambeaux d'affiches qui salissent les lieux et agressent la vue. Devant cette situation, de nombreux riverains s'interrogent légitimement si des sanctions seront prises à l'encontre des partis et autres indépendants n'ayant pas respecté la loi. A ce sujet, un élu nous confie : « il faut savoir qu'après chaque campagne électorale, plusieurs dizaines d'agents interviennent pour nettoyer les murs, et cela coûte cher à la collectivité locale, particulièrement en cette période de disette». Un autre citoyen, un émigré de la région toulousaine rencontré au niveau de la place « Ettadhamoun » du centre-ville de Chlef, dira : « pourquoi ne pas prendre exemple sur la ville de Toulouse qui verbalise chaque contrevenant qui doit s'acquitter d'une amende de 12 euros pour chaque affiche électorale collée sur un support non autorisé». Et de souligner que « la métropole toulousaine a envoyé pour plus de 15 000 euros de factures aux différents candidats ». De quoi faire méditer nos responsables !