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Constantine - Lotissement «Sarkina 1»: L'aménagement urbain se fait attendre

par A. E. A.

  Les habitants du lotissement de la cité de «Sarkina 1» se plaignent d'attendre en vain une opération d'amélioration de leur cadre de vie, et ce depuis un quart de siècle maintenant, disent-ils. Selon leur représentant et membre du comité du lotissement, M. Hocine, «Sarkina 1», qui compte près de 1.000 lots acquis auprès de l'APC de Constantine depuis 1982, est dépourvue des conditions minimales de vie.

Ainsi, les manques concernent aussi bien la voirie avec un réseau qui n'a jamais existé, dira-t-il. Et d'indiquer que «la cité qui se trouve à seulement quelques kilomètres du centre-ville de la ville de Constantine, n'est pas pourvue de vraies chaussées ni de trottoirs et pourtant le lotissement ne date pas d'hier mais de 1982 et donc de près de 25 ans, mais malgré tout ce temps-là, notre quotidien ressemble à un calvaire». Et de poursuivre «notre lieu de résidence et en dépit de démarches incessantes auprès de qui de droit (l'APC et la direction de l'Urbanisme), qui nous ont fait des promesses n'a jamais eu la moindre attention.

Le lotissement manque aussi d'un réseau d'assainissement digne de ce nom pour l'évacuation des eaux usées, qui coulent à ciel ouvert avec toutes les menaces possibles sur la santé des habitants, mais aussi d'éclairage public, de gaz et d'eau potable dans les robinets». En sus, poursuivra-t-il, il faut ajouter un enlèvement des ordures ménagères largement défaillant, si bien que l'exposition aux maladies est réelle et surtout pour les enfants. Ces derniers, pour cause d'absence d'école primaire, sont contraints de fréquenter celle de la cité de Oued El-Had, qui n'est pas à côté, notera-t-il. Et notre interlocuteur d'en appeler au wali, pour mettre fin à ce calvaire et aussi au phénomène de détournement de terrains réservés à la réalisation de structures d'accompagnement. En effet, des espaces de plusieurs mètres carrés ont été réservés au départ à la construction d'un commissariat de police, d'un bureau de poste, d'un marché de proximité, d'un dispensaire, etc., mais sont en train d'être vendus sans acte et de manière «Orfi», dira-t-il.