Il n'y a plus l'ombre d'un doute, la JSK est en train de s'extirper doucement mais sûrement de la zone dangereuse. La formation chère à la région du Djurdjura occupe actuellement seule la 11e place, avec 27 points, alors qu'avant l'entame de la mise à jour du calendrier, l'avenir du club était des plus incertain. Samedi à Oran, la JSK a arraché un précieux point devant un MCO méconnaissable.

D'ailleurs, et n'était-ce le manque de réalisme de ses attaquants, l'équipe aurait pu revenir au bercail avec un succès, sans que personne ne trouve à redire. Cumulant cinq matchs en retard, les Kabyles n'avaient pas d'autres choix que de récolter le maximum de points. Les camarades du capitaine Rial ont ainsi terminé la série des matchs en retard avec un total de 9 points sur les 15 possibles, un bilan jugé acceptable par le staff technique. «Je suis naturellement satisfait du résultat. Nos joueurs se sont donnés à fond et ont réussi à tenir en échec une équipe du MCO qui, elle aussi, aurait pu gagner le match. Le fait de jouer à huis clos nous a été favorable à plus d'un titre, car cela nous a permis d'évoluer sans pression. En tout cas, ce résultat nous permet de nous éloigner de la zone rouge et de continuer dans le but de sauver le club», avait déclaré l'entraîneur Rahmouni. Et d'enchainer : «Nous sommes sur le bon chemin. Nous devons désormais aborder la dernière ligne droite avec la même dynamique. Il nous reste encore des matchs à jouer pour espérer terminer la saison en beauté. Nous tâcherons de les aborder avec une grande détermination, notamment à domicile, où la victoire nous fait terriblement défaut». En revanche et contrairement à Rahmouni, le président Mohand Chérif Hannachi n'a pas caché sa déception en fin de match, estimant que son équipe est passée à côté d'un succès. «Nous avons certes gagné un point, mais nous avons surtout laissé échapper deux autres», avait lancé l'emblématique boss de la JSK. Dans ce sens, il faut dire que pour sa prochaine sortie à Tizi-Ouzou, la JSK affrontera le CSC dans un match à six points. Une rencontre que les Canaris doivent obligatoirement gagner pour éviter de tomber dans les travers. Pour rappel, au match aller, le CSC s'était incliné à domicile, raison de plus que le match de samedi ne sera pas facile pour les Vert et jaune, qui devront se méfier de l'équipe d'Amrani Abdelkader, elle aussi sous pression et dans l'œil du cyclone.