Le 1er ministre a instruit jeudi dernier les autorités locales de la wilaya de Tamanrasset à lancer «immédiatement» le 2ème projet du champ captant pour que «l'eau ne s'arrête pas,» dit-il. Il l'a fait lors de sa visite de la station de déminéralisation située à 100km d'In Salah. Il faut reconnaître que la région éprouve une grande affection à l'égard de Sellal parce qu'il a vécu longtemps parmi eux mais aussi «parce qu'il a réalisé l'important projet d'eau potable pour la wilaya de Tam,» nous disent des notables. «Parce que l'eau c'est la sécurité,» affirme le 1erministre «le champ captant doit vite être opérationnel, on n'aura pas de problème d'eau d'ici un siècle,» assure-t-il.

Lors de son inauguration d'un projet de gaz naturel, Sellal a demandé à «ce qu'on produise du gaz au maximum mais il faut chercher des partenariats pour le transformer en pétrochimie, on ne peut plus l'exporter brut, il faut le transformer pour avoir une plus-value, c'est ce qui se fait en Arabie Saoudite (?), il faut changer l'ordre des choses, c'est une nécessité absolue» Il rappelle la crise pétrolière et avoue que «nous avons perdu toutes nos rentrées financières, les CCLS (coopératives des céréales et légumes secs) pourraient prendre en charge le projet d'électrification des périmètres agricoles à In Salah, allez vers l'agriculture !»

A sa visite du nouveau pôle urbain de Tamanrasset, le 1er ministre exige des autorités locales de «lutter avec force contre l'habitat précaire notamment sur les circuits touristiques quitte à ce que vous utilisez la force.» Il exige surtout que «si vous voulez faire l'extension de la ville de Tamanrasset qui est passée de 20.000h à 80.000 aujourd'hui, il faut le faire vers In Guezzem et non vers l'Assekhrem, il ne faut plus réaliser de routes goudronnées jusqu'à l'Assekhrem, il faut préserver le cachet de ses régions, la viabilisation des quartiers, on s'entraidera pour le faire dès qu'on pourra.»