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Constantine - Sidi M'cid: Le problème de l'assainissement reste posé

par A. E. A.

  Les habitants de «Sidi M'cid» se plaignent des retards que connaît le projet d'assainissement de leur cité, qui est pris en charge par l'APC mais dont les travaux sont à l'arrêt actuellement alors qu'il ne reste qu'un petit tronçon de près de 200 mètres à réaliser pour raccorder la conduite au réseau d'évacuation.

En attendant, et selon le secrétaire général de l'association des habitants, B. Mustafa, les eaux usées continuent à se déverser à ciel ouvert, en inondant au moins deux jardins et incommodant les habitants par les odeurs nauséabondes qui infestent les lieux. Et d'indiquer que le problème qui se pose pour la réalisation de ce petit tronçon final, c'est qu'il traverse une exploitation agricole dont le propriétaire refuse d'accorder son quitus pour la poursuite des travaux. Les services concernés de l'APC n'avaient pas fait d'étude, ni pris des dispositions dans ce sens et encore moins entamer, parallèlement et assez tôt, les procédures d'expropriation de la terre en question pour ne pas bloquer les travaux.

Notre interlocuteur ajoute que lors de la visite d'inspection et la rencontre avec les citoyens de Sidi M'cid, il y a plus d'un mois maintenant, «j'ai moi-même posé le problème au premier responsable de la wilaya, bien sûr au nom de l'association, en faisant valoir que le temps presse et qu'avec l'approche de l'été cela ne pourra qu'empirer. Et qu'il nous faut, soulignera-t-il, trouver une autre alternative pour aller vite et dégager une solution en évitant de perdre de temps encore. Et comme le président de l'APC faisait partie aussi de la délégation en visite au niveau de la cité, le wali a donné alors instruction au maire de préférer la procédure de «servitude» à celle de l'expropriation qui est longue et compliquée et ce, à l'effet de gagner du temps et de l'argent». Et notre interlocuteur d'expliquer que dans ce cas même les indemnisations ne sont pas aussi importantes, en sus le propriétaire continuera à exploiter ledit tronçon de terre en considération que la conduite d'évacuation sera aménagée en sous-sol et ne le gênera nullement dans ses activités.

Pour le moment, poursuivra-t-il, c'est le statu quo, les eaux usées continuent à se déverser à ciel ouvert au niveau de deux jardins, heureusement abandonnés, mais indisposent énormément les habitants qui n'arrêtent pas de pester contre cette situation. Ils disent appréhender surtout l'arrivée de la saison des chaleurs, qui favorise l'apparition de maladies dues à la propagation des moustiques et autres animaux.