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Ils revendiquent l'application du décret 14/266: Des travailleurs de Sonatrach protestent devant le siège Aval

par D. B.

  Plus de 150 travailleurs de Sonatrach ont organisé hier, un sit- in de protestation devant le siège de Sonatrach Aval.

Selon les protestataires cette action a été décidée pour dénoncer la non application d'un décret qui fixe la grille indiciaire des salaires et le régime de rémunération des fonctionnaires. Détenteurs dans leur majorité de diplômes universitaires bac+3, ils demandent à ce que leur employeur, Sonatrach en l'occurrence, les considère sur un pied d'égalité avec leurs collègues. Ils expliquent qu'à ce jour, ils continuent d'être classés dans les catégories 17 et 18 alors que d'autres employés de Sonatrach, disposant des mêmes diplômes, sont classés à la catégorie 21. Ils demandent, à cet effet, la mise en application, pure et simple, du décret présidentiel 14/266 portant classement des employés bénéficiant de ce genre de diplôme, dans la catégorie 21. «Des réclamations ont été adressées aux directions régionales et à la direction générale.

Nous avons saisi la tutelle, à maintes reprises, mais nos sollicitations sont restées lettre morte», a affirmé un des représentants des travailleurs, ajoutant que les titulaires de DEUA ne réclament rien d'autre que ce qui est prévu par la loi, c'est-à-dire «un reclassement à l'échelon 21 avec tout ce que cela implique, en terme d'avantages et une prise en considération de l'expérience professionnelle».

Il y a lieu de signaler que ces employés avaient, déjà, tenu le même genre de protestation et ont même saisi leur tutelle par courrier, sans jamais obtenir gain de cause, à ce jour. Une pétition a été adressée au P-DG de Sonatrach, par laquelle le collectif des travailleurs l'interpelle, afin, est-il écrit, «de procéder ou faire procéder à la révision de la fameuse convention collective de l'entreprise, suivant les décrets exécutifs 4-266 et 16-280». «Malheureusement, deux ans sont passés après la parution de ce décret et aucune réponse officielle ne nous a été donnée.

Nous avons lancé plusieurs actions pour exprimer notre désarroi, telles que des rassemblements, boycotts de la restauration, sans oublier de vous rappeler que nous étions constamment favorables au dialogue», poursuit le communiqué.