Décidément, le vent a bon dos, et tout entraîneur dont l'équipe a été
tenue en échec ou battue, se plait à évoquer cet élément naturel. Vendredi
dernier, le président Hadj Lamri Khoulif
a pointé du doigt le vent pour justifier la contre-performance de son équipe.
Il en est de même pour l'entraîneur du Hilal Chelghoum
Laïd dont l'équipe a été tenue en échec chez elle par
la lanterne rouge, l'ES Guelma. «Les conditions climatiques qui ont affecté
l'Est algérien ont empêché mes joueurs de développer leur jeu habituel, car
toutes les balles devenaient incontrôlables.
En seconde mi-temps, quand nous avons joué face au vent, on n'arrivait
même pas à faire en sorte que la balle dépasse le centre du terrain. C'était
vraiment intenable. C'était un vent violent, et des collègues de Biskra et de Tadjenanet m'ont appelé pour me dire la même chose», nous a
expliqué Chiha Fouad, l'entraîneur du HBCL. Ce
dernier dira que son équipe va tenter de se rattraper à Khenchela
face à l'USMK. Il évoque immanquablement le problème d'argent qui préoccupe toujours
les joueurs, ce qui explique qu'ils ont la tête ailleurs. «Et fatalement, ce
problème affecte leur concentration», a-t-il indiqué. Cette semaine, le chef de
daïra a pris contact avec les joueurs pour les rassurer, en leur demandant de
faire preuve de patience et d'honorer les couleurs du club. Mais, visiblement,
cette attention louable n'a pas fait baisser la pression, car on a constaté
qu'ils sont toujours obnubilés par cette situation il est vrai difficile. «Cela
est inquiétant du moment que la cause de ces perturbations est toujours
présente», estime Chiha qui a du pain sur la planche,
car il devra travailler avec des joueurs moralement touchés et les amener à se
concentrer sur la compétition.