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Des dizaines d'habitants de la localité de Aissani Amar, dans la commune
d'El Khroub, se sont rassemblés, encore une fois,
hier, devant le cabinet du wali, pour protester contre le « blocage » de leurs
dossiers de demandes de construction de logements ruraux, qui, en dépit de
l'accord de l'APC et de la daïra d'El Khroub, «
restent toujours enfermés dans les tiroirs », disent-ils. Leur représentant, M.
Fawzi, explique qu'ils sont 360 habitants à avoir
fait des demandes de constructions de logements ruraux, déposées fin 2013, mais
depuis l'annonce, en grande pompe, de cette formule, en 2012, c'est le silence
radio, sur toute la ligne. Les choses n'ont pas avancé d'un iota, à
l'exception, cependant, du choix et la délimitation du terrain où doivent être
réalisés les logements.
Terrain, rappelle notre interlocuteur, auquel s'est opposé le chef de la daïra, sous le prétexte qu'il ne peut se prêter à la construction de logements, dira-t-il. Toutefois et toujours selon notre interlocuteur, représentant des protestataires, « nous avons pu convaincre le chef de la daïra, qui est revenu à de meilleures sentiments et a, finalement, donné son quitus et comme le projet a bénéficié du ?ok' de l'APC, dès le départ, nous pensions que le blocage a été levé. Mais c'était sans compter avec la bureaucratie, car nous avons appris que le dossier a été envoyé, il y a bien longtemps, à la wilaya, et c'est là que réside le problème, aussi sommes-nous venus voir aujourd'hui, le wali et solliciter son intervention pour libérer le projet». Et tout le monde à la localité de Aissani Amar, fera-t-il savoir, «n'arrive pas à comprendre les tenants et aboutissants d'un projet, qui bien qu'ayant l'accord des autorités locales directes (APC et daira), puisse continuer à végéter au fond des tiroirs». Dans l'après-midi, les protestataires qui n'avaient toujours pas été reçus, se sont résolus à se disperser. |
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