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El-Bayadh: Une «course contre la montre» pour écrire l'histoire

par Hadj Mostefaoui

C'est samedi à partir de la capitale des Laghouat Ksel, les monts des Ksours, l'un des hauts lieux la glorieuse guerre de libération nationale, que le coup d'envoi officiel des festivités nationales marquant la célébration du 55ème anniversaire de la Journée nationale de la victoire a été donné par M. Tayeb Zitouni, ministre des Moudjahidine. Une date historique qui a vu l'une des forces des plus puissantes de l'OTAN, plier l'échine et abdiquer face à la détermination du peuple algérien tout entier, de Tébessa à El-Aricha en passant par la Kabylie, les Aurès et le grand Sud, qui a payé un lourd tribut pendant sept années de lutte acharnée pour arracher l'indépendance. Le choix de la région d'El-Bayadh n'est pas du tout fortuit, puisqu'il s'agit de l'un des bastions de la résistance armée qui a sacrifié ses meilleurs enfants. Les grandes batailles livrées à l'ennemi sont encore vivaces et intactes dans la mémoire des moudjahidine qui évoquent le nom des lieux tels les djebels Sbaihi, Bounoukta, Ksel, notamment. Invité à une émission de la radio locale, le ministre a mis l'accent sur la nécessité d'une écriture de l'histoire authentique de la lutte armée du peuple algérien, sans parti pris et en toute impartialité, soulignant au passage le rôle que doit jouer chacun des membres de la commission scientifique mise sur pied afin de passer à la loupe tous les faits rapportés par les moudjahidine liés à l'histoire de la guerre de libération et à la mémoire collective. Dans la foulée, il a rappelé que pas moins de 16.000 témoignages de moudjahidine ont été recueillis et feront l'objet d'une étude approfondie. Le temps presse, a-t-il dit, et il s'agit d'une véritable course contre la montre pour l'écriture complète de l'une des plus glorieuses guerre de libération que le monde ait jamais connu ou vécu. Et de conclure que les rares moudjahidine encore en vie sont appelés à répondre à l'appel. Une conférence-débat a été animée à la maison de la culture Mohamed Belkheir par le ministre des Moudjahidine s'articulant autour des différentes étapes de la glorieuse lutte armée, suivie d'une exposition de photos et de documents authentiques retraçant la vie quotidienne des moudjahidine au maquis.