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Assainissement, transport, éclairage public, routes.... Les habitants d'Ayayda dénoncent un cadre de vie très dégradé

par J. Boukraâ

Plus de 50 ans après l'indépendance, absence de raccordement au réseau d'assainissement, perturbations fréquentes dans la collecte des ordures ménagères, éclairage public défectueux, routes impraticables sont le vécu quotidien des habitants de la localité de Ayayda, relevant de la commune Ain El Bia .

Les habitants de cette bourgade n'ont que la misère et un quotidien fait de privations et de frustration. Concernant le réseau routier, il est quasiment impraticable. Il suffit de quelques gouttes de pluie pour transformer, toute la zone en un vrai bourbier. Les habitants dénoncent, aussi, le manque d'établissements scolaires et les structures de loisirs pour les jeunes. Le transport est insuffisant et irrégulier. Un calvaire qui ne fait qu'augmenter les souffrances des employés et autres enfants scolarisés, tiraillés entre l'absence d'infrastructures scolaires et celle des moyens de transport scolaire et urbain. Selon un des riverains, les habitants souffrent de la poussière pendant la saison chaude et de la boue pendant les périodes de pluie. Les habitants, en général, et les fonctionnaires exerçant à Oran, en particulier, rencontrent d'énormes difficultés pour rejoindre leur travail ou aller vaquer à leurs occupations journalières, et ce, à cause du transport qui est insuffisant.

Aussi, cette localité ne dispose pas de centre de santé. «Nous sommes obligés d'aller jusqu'au chef-lieu de la commune ou à la ville d'Arzew, pour se faire soigner », dira un riverain. Ces derniers pour se rendre à la commune sont obligés de faire appel au transport clandestin moyennant un somme de 500 à 1.000 DA. Et même au chef-lieu de la commune, le centre de santé est dépassé et ne dispose pas de tous les moyens.

En dépit des efforts pour améliorer la gestion de cette structure, elle reste confrontée au problème d'un afflux massif de malades, de plusieurs localités, d'où les conséquences désagréables, sur le quotidien du citoyen, de l'administration et du malade. Certains riverains de la région, que nous avons approchés, ont exprimé leur souffrance, «surtout la nuit, et le pire quand il s'agit d'une femme enceinte», a dit l'un d'eux. Les habitants de cette localité sollicitent l'intervention des instances concernées, pour prendre en considération leurs préoccupations.