La direction des transports a décidé de renforcer son dispositif de contrôle à l'encontre des opérateurs cumulant un double emploi. En effet, tout transporteur exerçant dans le transport des voyageurs ne peut s'adonner à une activité parallèle. Autrement dit, il ne peut activer dans le transport du personnel ou universitaire, a indiqué M. Sedat, directeur des transports. Les opérateurs sont appelés à respecter la réglementation à la lettre.

Cinq opérateurs ont été convoqués par la direction des transports pour cumul d'emplois et ont été traduits devant la commission de discipline. Idem pour les transporteurs en commun ayant cessé leur activité et vendu leur matériel tout en gardant leur autorisation d'exploitation. Ceux-ci sont également convoqués et seront présentés devant la commission de discipline. Leur autorisations d'exploitation seront annulées conformément à la loi, apprend-on.

A vrai dire, tous les opérateurs ayant cessé leur activité sont invités à informer la direction des transports dans les quatre mois qui suivent. Cet assainissement permettra de réorganiser l'activité et connaître les véritables exploitants des lignes.

En effet, pas moins de 300 PV sont examinés tous les mois par la commission de discipline présidée par le directeur des transports, a noté le responsable, et ce pour différentes infractions. La commission se réunit deux fois par semaine pour se pencher sur plusieurs cas dont les infractions commises par les exploitants des lignes, les cumuls d'emplois, les opérateurs ayant cessé leur activité sans en aviser la direction et les plaintes des usagers entre autres.

Dans ce registre, une cellule a été créée pour prendre en charge les doléances de la population. Une moyenne de 15 à 20 requêtes sont étudiées par semaine par l'administration.

Il s'agit de correspondances envoyées par des comités de quartiers, des présidents des APC et de riverains demandant un renforcement en moyens de transport de leurs zones surtout en bus ETO.